Le leader de l’extrême droite aux Pays-Bas, Geert Wilders, a annoncé hier vendredi que son parti souhaite rejoindre un groupe parlementaire européen récemment formé. Cette annonce fait suite à la déclaration du Premier ministre hongrois Viktor Orban concernant la création de ce groupe, auquel se sont également joints le parti d’extrême droite autrichien et le mouvement centriste tchèque dirigé par l’ancien Premier ministre Andrej Babis.
Ce nouveau bloc, baptisé « Patriotes pour l’Europe », nécessite le soutien d’au moins 4 partis d’autres pays pour être reconnu comme une entité parlementaire au sein du Parlement européen.
Geert Wilders, chef du Parti pour la liberté, a déclaré dans un communiqué : « Nous voulons rassembler nos forces au Parlement européen et nous rejoindrons fièrement les Patriotes pour l’Europe ». Il a ajouté : « Fort et souverains, nous nous opposons à l’immigration illégale. Nous défendons la paix et la liberté, soutenons l’Ukraine, et préservons notre héritage judéo-chrétien ainsi que nos familles ».
Face à l’élite de Bruxelles
Viktor Orban, dont le pays a récemment assuré la présidence tournante de l’Union européenne, s’oppose souvent à ce qu’il appelle l' »élite de Bruxelles » et a récemment accusé l’Union européenne d’attiser la guerre en Ukraine.
La Hongrie a promis d’utiliser sa présidence de l’Union européenne pour promouvoir sa « vision de l’Europe » sous le slogan « Rendre l’Europe grande à nouveau », reprenant ainsi le slogan utilisé par l’ancien président américain Donald Trump.
Le Parti pour la liberté de Geert Wilders détient 6 sièges au Parlement européen. Il a remporté des sièges lors des élections parlementaires aux Pays-Bas en novembre dernier, devenant ainsi le plus grand parti de la coalition de droite au pouvoir, dirigée par le Premier ministre Mark Rutte.
Cette alliance de droite a prêté serment mardi dernier, sous la direction du Premier ministre Mark Rutte, pour un nouveau mandat.