Accueil Actualité Les raids de Washington n’apaiseront pas, selon Wall Street, seul un cessez-le-feu à Gaza le fera

Les raids de Washington n’apaiseront pas, selon Wall Street, seul un cessez-le-feu à Gaza le fera

par Sara
Faire un don
A+A-
Réinitialiser
Les raids de Washington n'apaiseront pas, selon Wall Street, seul un cessez-le-feu à Gaza le fera

Malgré les raids, Wall Street affirme que seule une cessation des hostilités à Gaza apaisera la situation

Le Wall Street Journal a rapporté que les frappes aériennes menées par les forces américaines contre les milices pro-iraniennes au Moyen-Orient pourraient être moins efficaces pour apaiser les tensions dans la région qu’un cessez-le-feu entre Israël et le mouvement de résistance islamique.

Selon le rapport du journal, les frappes de représailles américaines en réponse à la mort de trois soldats américains dans une base militaire dans le nord-est de la Jordanie étaient soigneusement planifiées pour dissuader les attaques contre les forces américaines au Moyen-Orient sans entraîner l’Iran dans un conflit direct.

Quelle que soit la réaction suscitée par les frappes, il est peu probable qu’elles empêchent les alliés de l’Iran de mener d’autres attaques contre les intérêts américains et israéliens. Cependant, selon des analystes et des responsables de la région cités par le journal, l’arrêt de ces attaques nécessitera un cessez-le-feu à Gaza.

Vendredi, les forces américaines ont mené des frappes contre des sites qu’elles ont affirmé être affiliés à la Force Qods des Gardiens de la Révolution en Syrie et en Irak, en réponse à la mort des trois soldats, alors que des avertissements de guerre se faisaient entendre.

Le commandement central américain a déclaré que les frappes avaient été menées par des avions décollant des États-Unis, y compris des bombardiers à longue portée, précisant que plus de 125 munitions à guidage précis avaient été utilisées.

Il a ajouté que les installations ciblées étaient des centres de commandement, de contrôle, de renseignement, ainsi que des sites de stockage de missiles et de drones.

Les forces américaines en Irak et en Syrie ont été la cible de plus de 160 attaques depuis le début de la guerre à Gaza, ce qui représente une escalade significative dans un conflit qui s’intensifie lentement, avec pour objectif des groupes armés de chasser les États-Unis de la région, selon le Wall Street Journal.

Le journal américain attribue l’attisement du conflit ardent entre les États-Unis et « un certain nombre de milices alliées à l’Iran » à la guerre lancée par Israël dans la bande de Gaza à la suite de l’attaque du mouvement de résistance islamique (Hamas) contre le sud d’Israël le 7 octobre 2023, en réponse aux violations israéliennes continues de la mosquée al-Aqsa et aux infractions continues dans les villes et villages de Cisjordanie.

« Il y a de sérieux obstacles à convaincre les deux parties (l’occupation israélienne et le Hamas) d’accepter un accord pour mettre fin à la guerre, en particulier les divisions internes en Israël sur l’acceptation de ses conditions telles quelles. »

Depuis l’invasion d’Israël à Gaza, le Hezbollah libanais a également été impliqué dans des échanges de tirs le long des frontières nord d’Israël. Les attaques menées par les Houthis soutenus par l’Iran ont fortement affecté la navigation internationale en mer Rouge, incitant les États-Unis à mener des frappes aériennes sur les territoires contrôlés par le groupe au Yémen.

Les deux groupes – le Hezbollah et les Houthis – ont déclaré qu’ils ne cesseraient pas les combats tant qu’Israël ne mettrait pas fin à son agression contre la bande de Gaza.

Le journal a souligné que la guerre à Gaza, qui a coûté la vie à 27 000 personnes – principalement des femmes et des enfants – met une pression accrue sur l’administration du président américain Joe Biden pour réaliser ses objectifs politiques à double facette, à savoir que la cessation des hostilités à Gaza conduira à la libération des prisonniers israéliens détenus par le Hamas.

Les États-Unis poussent une proposition visant à mettre fin à la guerre initialement pour six semaines, afin de permettre la libération des otages et de préparer le terrain pour une paix plus durable.

Cependant, le journal affirme qu’il y a de sérieuses obstacles à convaincre les deux parties d’accepter l’accord, en particulier les divisions internes concernant l’acceptation de ses conditions telles qu’elles sont.

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus