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L’Egypte acceptera-t-elle les Palestiniens si Israël les chasse de Gaza?

par Sara
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L'Egypte acceptera-t-elle les Palestiniens si Israël les chasse de Gaza?

L'Égypte acceptera-t-elle les Palestiniens si Israël les chasse de Gaza?

Selon des experts interrogés par Al Jazeera, le président égyptien Abdel Fattah al-Sisi semble peu disposé à accueillir les 2,2 millions de Palestiniens qui pourraient être déplacés de la bande de Gaza lors de la guerre entre Israël et le Hamas. Nancy Okail, présidente et directrice générale du Center for International Policy, un groupe progressiste à but non lucratif basé à Washington, DC, affirme que cela est très peu probable. Elle estime que cette option est "à 95 % irréalisable" en raison du coût politique élevé pour l'Égypte, avec le potentiel de provoquer des troubles internes en cas d'afflux de réfugiés palestiniens.

Les préoccupations de l'Égypte

La perspective d'un déplacement massif de Gaza, un territoire étroit et densément peuplé situé à la frontière nord-est de l'Égypte, suscite des inquiétudes au sein du gouvernement d'Al-Sisi. Le 24 octobre, +972 Magazine et sa publication soeur Local Call ont rapporté l'existence d'un document confidentiel du ministère du Renseignement israélien proposant une "évacuation" de tous les Palestiniens de Gaza vers l'Égypte. Des rumeurs circulent également selon lesquelles les dirigeants israéliens cherchent à convaincre Le Caire d'accepter les Palestiniens déplacés en proposant d'effacer une partie de sa dette extérieure, qui s'élève à environ 160 milliards de dollars. Benjamin Netanyahu, Premier ministre israélien, aurait également fait pression sur les dirigeants européens pour les convaincre d'aider l'Égypte à accueillir les réfugiés de Gaza, mais cette idée a été jusqu'à présent rejetée par Al-Sisi.

Les droits des Palestiniens et la sécurité égyptienne

Timothy Kaldas, expert en économie politique de l'Égypte pour le Tahrir Institute for Middle East Policy, affirme que les Palestiniens devraient avoir le droit de demander l'asile dans les pays voisins, une protection que l'Égypte et Israël leur refusent actuellement. Il souligne que les Palestiniens devraient avoir le choix de se réfugier dans le Sinaï et de trouver un refuge sûr, plutôt que d'être soumis à des bombardements indiscriminés à Gaza. Toutefois, Al-Sisi craint que l'accueil des réfugiés de Gaza ne permette à des combattants palestiniens de s'installer en Égypte et de mener des opérations terroristes, ce qui pourrait entraîner une réaction militaire d'Israël et compromettre l'accord de paix entre les deux pays.

Les coûts politiques et la sécurité nationale

Si Al-Sisi accepte la pression en faveur de l'accueil des populations déplacées de Gaza, cela risque de susciter une indignation et des manifestations généralisées en Égypte. Nancy Okail estime que cela pourrait mettre en péril la présidence d'Al-Sisi, car cela serait perçu comme une aide à l'expansion et à l'enracinement de l'occupation israélienne des territoires palestiniens. Les membres de l'armée égyptienne, qui s'opposent fermement à l'idée de déplacer les Palestiniens de leur terre vers l'Égypte, pourraient intervenir pour rétablir l'ordre en destituant Al-Sisi. Par conséquent, Al-Sisi redoute que l'arrivée de groupes armés palestiniens ne suscite le ralliement de jeunes désemparés par la crise économique égyptienne.

Opportunité et pression

Bien qu'Al-Sisi ait jusqu'à présent résisté à l'idée d'accueillir des populations déplacées de Gaza, certains experts estiment que le président égyptien utilise cette situation à son avantage. Selon Hossam Bahgat, fondateur de l'Egyptian Initiative for Personal Rights (EIPR), le gouvernement d'Al-Sisi utilise le soutien occidental à Israël pour argumenter qu'il serait hypocrite de critiquer les violations des droits de l'homme en Égypte. Cela permettrait donc à Al-Sisi de commettre des violations des droits de l'homme en toute impunité. Certaines nations, comme les États-Unis, ont documenté des rapports crédibles sur les violations des droits de l'homme en Égypte, notamment la torture, les exécutions extrajudiciaires et les disparitions forcées. Cependant, le gouvernement d'Al-Sisi nie ces accusations. La pression internationale pour que l'Égypte accepte un déplacement forcé de Palestiniens pourrait donner à Al-Sisi une plus grande marge de manœuvre pour commettre davantage de violations des droits de l'homme sans crainte de représailles.


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