L’échec de l’opposition russe dans la course électorale
Aujourd’hui, vendredi, le processus de vote débute dans les élections présidentielles en Russie, qui se poursuivront pendant 3 jours, avec une absence notable des représentants de l’opposition dans cette course.
Cela est dû à ce que les parties de l’opposition considèrent comme des élections dont les résultats sont préétablis, tandis que leurs adversaires – et les autorités – estiment que ces déclarations justifient la faiblesse du soutien des forces de l’opposition dans les rues russes.
Le principal opposant russe, Alexeï Navalny, est absent des élections après son décès en prison pour « extrémisme ».
Une absence remarquée
Navalny et son équipe ont présenté leur stratégie pour les élections présidentielles russes le 7 décembre dernier, axée sur l’appel à profiter de la période précédant le vote pour mener des campagnes publiques contre le président Vladimir Poutine, considérant que les campagnes électorales sont plus importantes que le vote lui-même.
Un double tranchant
Le conflit avec l’Ukraine et la guerre médiatique qui en découle avec l’Occident est un dilemme pour l’opposition, qui a bénéficié du soutien médiatique occidental anti-Kremlin et pro-opposants.
Un fossé profond
Les pressions exercées par les autorités contre les composantes de l’opposition ont conduit à une certaine paralysie interne et à des difficultés de communication, non seulement avec l’opinion publique et toutes les couches de la société en général, mais aussi entre elles.
Conclusion
Les élections actuelles semblent être un vote où la Commission électorale centrale parvient aux résultats souhaités par les autorités, sans véritable lien entre le vote des gens et les résultats annoncés, en raison de l’exclusion des candidats et du manque d’observateurs.