Pape François critique les candidats à l’élection présidentielle américaine
Retour d’un voyage en Asie et en Océanie
Le pape François, de retour d’une longue tournée en Asie et en Océanie, a exprimé des critiques à l’égard des candidats à la présidentielle américaine. Lors d’une conférence de presse dans l’avion qui le ramenait à Rome, il a fait part de son désaccord avec les positions de la démocrate Kamala Harris sur le droit à l’avortement, ainsi que celles du républicain Donald Trump sur la question de la migration.
Les thèmes centraux de la campagne présidentielle
Le souverain pontife a souligné que les thématiques de l’avortement et de l’immigration sont cruciales dans la campagne électorale des États-Unis. Il a déclaré que ni Harris ni Trump ne jouissent de son approbation en raison de leurs positions sur ces sujets délicats.
Le pape a dénoncé fermement les discours antimigrants et a rappelé son opposition à l’avortement, qu’il qualifie de « meurtre ». En évoquant ces enjeux, il a manifesté son inquiétude quant aux valeurs qui guideront l’électorat américain lors des élections du 5 novembre.
Des déclarations franches et sans ambiguïté
S’exprimant devant les journalistes, François a affirmé : « Les deux candidats sont contre la vie. Que ce soit celui qui renvoie les migrants, ou celui qui tue les enfants. Les deux sont contre la vie. » Il a ajouté qu’il ne pouvait pas voter aux États-Unis mais a insisté sur l’importance de choisir « le moindre mal » lors de cette élection.
Il a également souligné que le refus d’offrir un accueil aux migrants constitue un péché grave, rappelant sa position humaniste et ses préoccupations pour les plus vulnérables.
Réaction de la Maison Blanche
En réponse aux commentaires du pape, la porte-parole de la Maison Blanche a déclaré que « le pape parle pour lui-même », précisant qu’elle n’avait pas discuté des remarques spécifiques de François concernant les élections à venir.
Ces critiques, prononcées par le Pape François, mettent en lumière les préoccupations morales et éthiques que polarise actuellement la campagne présidentielle.