Justice australienne rejette plainte de 5 femmes contre Qatar Airways
La Cour fédérale australienne a rejeté hier, mercredi, la plainte de cinq femmes contre Qatar Airways après une fouille à l’aéroport international Hamad de Doha en 2020.
Plainte et Incident
Cinq Australiennes ont intenté une action en justice contre Qatar Airways en 2022 devant la Haute Cour australienne, alléguant qu’elles avaient été « contraintes de subir des fouilles corporelles minutieuses » en octobre 2020, alors qu’elles se rendaient de Doha à Sydney.
Les Faits
Ces cinq femmes faisaient partie d’un groupe d’environ dix passagers escortés hors d’un vol Qatar Airways à destination de Sydney, alors que les autorités cherchaient la mère d’un nouveau-né retrouvé dans une poubelle plastique aux toilettes de l’aéroport Hamad International.
Contexte Juridique
La poursuite a été introduite devant un tribunal australien car l’Australie et le Qatar sont signataires de la « Convention de Montréal » régissant la responsabilité des compagnies aériennes à travers le monde.
Révélations de l’Enquête
Selon un communiqué du parquet qatari daté du 23 novembre 2022, les investigations ont révélé que la mère du bébé était ressortissante d’un pays asiatique et entretenait une relation avec un autre ressortissant asiatique, ce qui a conduit à la naissance de l’enfant trouvé à l’aéroport.
Confessions et Preuves
Le père de l’enfant, interrogé, a reconnu sa relation avec la mère de l’enfant et a confirmé avoir reçu un message et une photo du bébé à sa naissance, accompagnés d’une note indiquant que la mère avait abandonné l’enfant et était retournée dans son pays. Les tests ADN ont confirmé leur lien familial.
Protection du Bébé
Le procureur a souligné que la priorité, dès la découverte de l’enfant, a été de sauvegarder sa vie en lui prodiguant les soins médicaux nécessaires avant de le placer sous observation médicale constante puis de le confier à un établissement de prise en charge pour enfants dans le pays.
Sanctions Légales
Le fait de tenter de tuer un nouveau-né dès sa naissance, dans les circonstances où il a été trouvé, est passible d’une peine maximale de 15 ans de prison selon la loi.