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Journée de Jérusalem hébraïque pendant la bataille de Rafah

par Sara
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Journée de Jérusalem hébraïque pendant la bataille de Rafah

# Journée de Jérusalem hébraïque pendant la bataille de Rafah

## Contexte historique

Il y a trois ans, une bataille sans précédent nommée « L’épée de Jérusalem » éclata sur l’ensemble des territoires palestiniens le 28 du mois de Ramadan, qui coïncidait alors avec le « Jour de Jérusalem » dans le calendrier hébraïque. Cette date commémore l’occupation de la partie orientale de Jérusalem le 7 juin 1967, au troisième jour de la guerre des Six Jours.

Cette année, cette commémoration coïncide avec l’anniversaire de la Naksa palestinienne qui a commencé le 5 juin. Elle survient pour la première fois dans le contexte de la guerre violente menée par Israël contre la bande de Gaza depuis l’opération « Déluge d’Al-Aqsa » le 7 octobre dernier, soit il y a plus de huit mois.

## Le Jour de Jérusalem cette année

Cette commémoration revêt cette année une saveur particulière. Habituellement, cette journée est un moment de démonstration de force pour la droite israélienne à Jérusalem, à travers la marche annuelle des drapeaux qui commence à la porte de Jaffa, traverse la vieille ville, pénètre dans les quartiers arabes de Jérusalem et se termine par une grande manifestation près du mur des Lamentations. En ce jour, des incursions massives dans la mosquée Al-Aqsa sont généralement observées.

Avec la division et la fragmentation actuelles en Israël, accentuées par la guerre en cours à Gaza, la droite israélienne, dirigée par le duo Smotrich-Ben Gvir, cherche à montrer sa force non seulement face aux Palestiniens, mais aussi face aux Israéliens qui manifestent contre le mépris du gouvernement Netanyahou pour la question des prisonniers israéliens détenus par la résistance palestinienne depuis le 7 octobre dernier. Ben Gvir a déjà donné son aval pour que la marche des drapeaux ait lieu à la porte de Damas à Jérusalem le 5 juin.

## Particularités de cette année

Cette année, le Jour de Jérusalem hébraïque se distingue par plusieurs aspects importants :

– **Contexte des opérations militaires** : Cette commémoration intervient alors qu’Israël parle de son attaque sur Rafah, une offensive qui a perdu de son intensité après une série d’opérations ratées et de lourdes défaites essuyées par l’armée israélienne dans le sud et le nord de Gaza. Cela, en particulier après que la résistance a annoncé la capture de soldats lors de l’opération Jabalia et a réussi à frapper Tel Aviv à nouveau après ces mois de combats.

– **Instabilité politique** : Cette journée arrive au milieu d’une fracture visible qui a frappé le gouvernement Netanyahou, menant finalement à sa chute. Nous sommes passés des menaces de renversement du gouvernement et de nouvelles élections aux premières étapes de mise en œuvre par Gantz, partenaire du conseil de guerre israélien.

## Interrogations sur l’avenir

Nous nous posons deux questions en lien avec les préparatifs du Jour de Jérusalem hébraïque et les événements à Rafah :

1. **Chute du pouvoir de la droite extrémiste ?** : En observant les récents événements à Rafah, peut-on dire que la puissance de la droite extrémiste, en particulier le courant du sionisme religieux en Israël, diminue après une montée fulgurante ces derniers mois ? L’intervention américaine pour un cessez-le-feu et une proposition d’échange de prisonniers signifie-t-elle que le monde cherche à affaiblir cette droite religieuse pour « sauver » Israël ?

2. **Réaction populaire en attente ?** : Pourquoi la droite israélienne et le courant du sionisme religieux semblent-ils confiants que leurs démonstrations de force à Jérusalem ou dans la mosquée Al-Aqsa ne provoqueront pas de fortes réactions populaires ? L’absence de réactions populaires récentes a-t-elle rassuré Ben Gvir et les services de sécurité israéliens, les encourageant à poursuivre leurs actions à Jérusalem sans craindre un soulèvement ?

Il est clair que les multiples reports des activités prévues par la droite religieuse, comme l’abattage de la vache rousse ou les sacrifices animaux dans la mosquée Al-Aqsa, ont été dictés par les services de sécurité israéliens, craignant des réactions palestiniennes pouvant embraser la Cisjordanie.

## Conclusion

Alors que la lutte pour Jérusalem se poursuit, la droite israélienne s’acharne à prouver sa force, mais les récentes évolutions montrent un changement dans les dynamiques de pouvoir en Israël et sur la scène internationale. Le temps nous dira si ces mouvements aboutiront à un changement significatif ou si les tensions continueront d’intensifier le conflit.

_Remarque : Les opinions exprimées dans cet article sont celles de l’auteur et ne reflètent pas nécessairement la ligne éditoriale d’Al Jazeera._

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