Retard de l’aide à Gaza par Israël
Le journal « New York Times » a rapporté hier que le passage d’Erez-Beit Hanoun et le port d’Ashdod, situés au nord de la Bande de Gaza, n’ont pas encore montré de signes de fonctionnement pour permettre l’acheminement d’aides vers le secteur. Parallèlement, le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, évoque des plans israéliens visant à « inonder » la Bande de Gaza d’aides.
Les défis logistiques
Les images satellites montrent que le chemin menant au passage d’Erez-Beit Hanoun du côté de Gaza reste bloqué par des décombres et des excavations. L’organisation « Save the Children » a signalé qu’aucun camion n’est passé par le passage de Beit Hanoun malgré l’annonce de sa réouverture par Israël.
Engagements non tenus
Par ailleurs, la chaîne israélienne 12 a noté que le Premier ministre Benjamin Netanyahu n’a pas honoré sa promesse faite au président américain Joe Biden d’ouvrir le port d’Ashdod aux aides destinées à Gaza. Netanyahu aurait ajouté 3 ministres à son équipe chargée de la prise de décision dans le dossier humanitaire, s’opposant à l’ouverture du port d’Ashdod.
Nouveaux plans en discussion
En parallèle, les médias israéliens ont signalé que l’armée met en place un nouveau passage pour les aides afin d’éviter l’ouverture du passage d’Erez, craignant sa fermeture par des manifestants israéliens opposés à l’acheminement des aides au secteur. Une photo du passage d’Erez-Beit Hanoun se trouve ci-dessus.
Intensification des efforts humanitaires
Le ministre de la Défense israélien, Yoav Gallant, a évoqué des plans pour « inonder » la Bande de Gaza d’aides en ouvrant un nouveau passage terrestre et le port d’Ashdod. Il a mentionné l’intention d’augmenter le volume des aides à 500 camions par jour, le même nombre qu’avant la guerre selon l’ONU.
Gallant a également parlé de la volonté de « simplifier les processus d’inspection de sécurité » israéliens, que les organisations humanitaires affirment limiter le flux d’aides vers Gaza. Un responsable des Nations Unies a souligné que les camions entrant à Gaza ne sont remplis qu’à moitié, une condition imposée par Israël pour faciliter les inspections.
Appel à une augmentation des aides
Washington a déclaré qu’elle exige une augmentation significative des aides fournies aux habitants de la Bande de Gaza pour éviter une famine qui, selon des organisations internationales, pourrait coûter la vie à des milliers de Palestiniens bloqués.