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<h2>Israël prépare 50 000 soldats pour une opération massive au Liban</h2>
<p>Selon la chaîne de diffusion israélienne, l’armée attend la décision du gouvernement pour transformer l’affrontement avec Hezbollah au Liban en une « scène de guerre principale » impliquant une opération terrestre, et reléguant le conflit à Gaza au rang de « champ de bataille secondaire ».</p>
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<h2>Renforts militaires</h2>
<p>La radio de l’armée d’occupation a indiqué que le gouvernement avait donné son feu vert pour mobiliser 50 000 soldats de réserve supplémentaires en préparation de l’escalade sur le front libanais.</p>
<p>La chaîne 14 israélienne estime que la guerre avec le Hezbollah pourrait éclater dans les semaines à venir.</p>
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<h2>Tensions et incendies</h2>
<p>Depuis dimanche, le nord d’Israël est en proie à des incendies de forêt provoqués par des missiles et des drones lancés par le Hezbollah, dans un contexte de bombardements quotidiens réciproques avec l’armée d’occupation depuis le 8 octobre.</p>
<p>La chaîne de diffusion rapporte que « les autorités sécuritaires et la haute direction de l’armée estiment qu’il est désormais nécessaire que le gouvernement prenne la décision de changer la réalité insupportable dans les zones frontalières du nord d’Israël ».</p>
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<h2>Coût élevé de l’opération</h2>
<p>La direction militaire israélienne poursuit ses préparatifs pour une guerre d’envergure comprenant une opération terrestre visant à « nettoyer la région de l’autre côté de la frontière », faisant référence aux éléments armés du Hezbollah. Israël occupe depuis des décennies des territoires au sud du Liban.</p>
<p>Ils affirment que « cette activité pourrait coûter des vies de soldats, mais sans une intervention large à la frontière libanaise, des dizaines de milliers de personnes évacuées en octobre dernier ne pourront pas retourner dans leurs foyers » dans les villes du nord d’Israël.</p>
<p>La direction sécuritaire ne fixe pas de dates précises pour cette opération, mais indique qu’un des principaux critères pour établir le calendrier est l’ouverture de la prochaine année scolaire début septembre.</p>
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<h2>Débat sur la réponse</h2>
<p>La chaîne de diffusion indique que le Conseil de guerre a discuté hier soir de la « nature de la réponse et des méthodes d’action possibles après les tirs intenses du Hezbollah sur les zones israéliennes proches de la frontière nord ».</p>
<p>Ils soulignent qu' »il existe une croyance en Israël que les chances de parvenir à un accord avec le Liban sont faibles ».</p>
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<h2>Déclarations israéliennes</h2>
<p>Dans ce contexte, la chaîne 12 israélienne rapporte que le Premier ministre Benjamin Netanyahu a déclaré qu’ils étaient prêts pour une opération très puissante dans le nord.</p>
<p>Netanyahu a affirmé: « Celui qui pense qu’il peut nous nuire et que nous resterons les bras croisés se trompe lourdement. Nous sommes prêts à mener une action très forte dans le nord. D’une manière ou d’une autre, nous rétablirons la sécurité dans le Nord ».</p>
<p>De son côté, le chef d’état-major de l’armée, Herzi Halevi, a indiqué qu’Israël se rapproche du point où une décision doit être prise dans le nord, et où l’armée est prête et disposée à attaquer.</p>
<p>Halevi a ajouté, lors d’une tournée d’évaluation à la frontière nord, que le Hezbollah avait intensifié ses attaques contre Israël ces derniers jours, et que l’armée était prête à passer de la défense à l’attaque.</p>
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<h2>Menaces du Hezbollah</h2>
<p>En réponse, le cheikh Naïm Qassem, adjoint du secrétaire général du Hezbollah, a déclaré à Al Jazeera que son parti était prêt à entrer en guerre contre Israël si celle-ci décidait de lancer une guerre totale au Liban.</p>
<p>Qassem a ajouté que toute expansion israélienne de la guerre au Liban entraînerait des destructions et des déplacements en Israël.</p>
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<h2>Actions militaires en cours</h2>
<p>Sur le terrain, l’armée israélienne a annoncé que ses avions de chasse avaient frappé dans la nuit des cibles appartenant au Hezbollah dans cinq zones différentes au Liban.</p>
<p>Le porte-parole de l’armée a déclaré que les avions de combat avaient attaqué deux plates-formes appartenant au Hezbollah dans les zones de Zibqin et Aita al-Shaab, au sud du Liban, ainsi que trois bâtiments militaires du parti à Adaisseh, Blida et Marakeh, au sud du Liban.</p>
<p>De son côté, un correspondant d’Al Jazeera a indiqué que les avions israéliens avaient mené des raids sur les villes de Al-Adaisseh, Aita al-Shaab, Naqoura, Kfar Kila, Hula et Zibqin.</p>
<p>Le Hezbollah a annoncé avoir attaqué un rassemblement de soldats israéliens autour du site de Birkat Risha, et frappé un groupe de soldats au site de Malkiyya au moyen de tirs d’artillerie. Le parti libanais a mené dix opérations à la frontière sud et sur les hauteurs du Golan occupé.</p>
<p>Il a également déclaré avoir attaqué avec des drones la caserne de Ma’ale Gilboa, et cible des soldats à Harch Natoua, Harch Bar’am et aux environs du triangle de Tayassat.</p>
<p>La radio de l’armée israélienne a rapporté le déclenchement des sirènes d’alerte à Kiryat Shmona et Metula craignant l’intrusion d’avions ennemis.</p>
<p>Le Hezbollah a bombardé le quartier général du bataillon de Leman et les sites de Ramtha, Zbddin, Naqoura maritime et la caserne de Ramim, envoyant des soldats faire un acte de reconnaissance.</p>
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<h2>Les conséquences du conflit</h2>
<p>Les factions palestiniennes et libanaises au Liban, y compris le Hezbollah, échangent des tirs quotidiens et sporadiques avec l’armée israélienne à travers la « ligne bleue » de séparation, causant des centaines de morts et de blessés, principalement du côté libanais.</p>
<p>Les factions affirment qu’elles sont solidaires de Gaza, qui subit depuis le 7 octobre 2023 une guerre israélienne qui a fait plus de 119 000 Palestiniens tués ou blessés, dont la plupart sont des enfants et des femmes, et environ 10 000 disparus au milieu d’une famine mortelle et une destruction massive.</p>
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