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<h2>Israël envisage de qualifier l’UNRWA de groupe terroriste</h2>
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L’ambassadeur d’Israël auprès des Nations Unies, Gilad Erdan, a recommandé hier, vendredi, que son gouvernement qualifie l’Agence des Nations Unies pour les réfugiés palestiniens (UNRWA) d’organisation terroriste. Cette proposition fait suite à la décision de l’ONU d’inscrire l’armée israélienne sur la liste noire des tueurs d’enfants.
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Le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, a informé vendredi la mission israélienne de cette inscription sur la « liste noire des États qui tuent des enfants », aussi connue sous le nom de « Liste de la honte ». Cette liste se concentre principalement sur les parties impliquées dans des violations contre les enfants dans les zones de conflit, y compris leur assassinat, leur mutilation, leur recrutement et leur exploitation sexuelle.
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<h2>Propositions de l’ambassadeur israélien</h2>
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Selon la société de radiodiffusion israélienne, Tel Aviv envisage également d’autres mesures en réponse à cette décision de l’ONU, notamment rompre toutes les relations avec le secrétaire général de l’ONU. Erdan a également proposé au gouvernement de ne plus délivrer de nouveaux visas aux responsables de l’ONU et de ses agences, les empêchant ainsi de travailler en Cisjordanie.
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C’est la première fois que l’armée israélienne est inscrite sur cette liste, malgré les demandes répétées en ce sens de la part d’organisations internationales de défense des droits humains au cours des dernières années.
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<h2>Réactions et actions internationales</h2>
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Le 26 janvier dernier, 18 pays et l’Union européenne ont suspendu leur financement de l’UNRWA en raison d’allégations israéliennes selon lesquelles des employés de l’agence auraient des liens avec le Mouvement de résistance islamique (Hamas). Cependant, en l’absence de preuves, certains de ces pays ont commencé à revoir leur décision et ont repris leur financement depuis mars dernier.
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Hier, vendredi, l’armée israélienne a déclaré avoir tué « 17 terroristes » lors d’une frappe jeudi sur une école de l’UNRWA dans le camp de Nuseirat au centre de la bande de Gaza. Cette frappe a fait des dizaines de morts, mais le bureau de presse gouvernemental de Gaza a contesté ces affirmations, en soulignant que les noms des personnes tuées comprenaient des personnes vivantes et voyageant à l’étranger ainsi que des martyrs morts à des moments et lieux différents de ceux indiqués par l’armée israélienne.
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<h2>Demandes d’enquête de l’UNRWA</h2>
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Hier, l’UNRWA a, par la voix de Juliette Touma, directrice de la communication et des relations publiques de l’agence, exigé des enquêtes sur toutes les violations israéliennes visant ses infrastructures, notamment les attaques contre ses bâtiments et centres accueillant des civils déplacés à Gaza.
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Le commissaire général de l’UNRWA, Philippe Lazzarini, a déclaré sur la plateforme X que « les convois humanitaires destinés aux habitants de la bande de Gaza ont été attaqués ou pillés sans que personne ne soit tenu pour responsable ». Il a ajouté que « la guerre de désinformation contre l’agence met en danger la vie de ses employés à Gaza et ailleurs ».
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Il a également affirmé que les employés de l’ONU avaient été tués à des niveaux « sans précédent » à Gaza, soulignant qu’il était temps de mener des enquêtes indépendantes et de demander des comptes.
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<h2>Conséquences du conflit</h2>
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Depuis le 7 octobre 2023, la guerre israélienne contre Gaza a fait plus de 120 000 victimes palestiniennes, tuées ou blessées, dont la majorité sont des enfants et des femmes. Environ 10 000 personnes sont portées disparues, dans un contexte de destruction massive et de famine ayant causé la mort de dizaines de personnes.
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