Entité sioniste reconnaît l’assassinat d’un leader du Hezbollah
Selon deux sources bien informées sur les opérations du Hezbollah communiquées à Reuters, trois membres de l’organisation libanaise ont été tués ce mardi dans une attaque visant leur véhicule dans la ville de Ghandouriyeh, dans le sud du Liban. Parallèlement, le ministre israélien des Affaires étrangères, Israel Katz, a revendiqué la responsabilité de Tel-Aviv pour l’assassinat du commandant de l’unité Radwan du Hezbollah libanais, Wissam al-Taweel, dans le sud du Liban.
Dans un entretien avec la chaîne israélienne 14, Katz a déclaré que cet acte faisait partie de la guerre et que l’objectif de Tel-Aviv était de ramener la sécurité au nord et au sud d’Entité sioniste.
Il a ajouté : “Nous faisons payer le Hezbollah et nous nous efforçons de l’éloigner de plus en plus de nos frontières de manière concrète, ce qui peut finalement entraîner une intense pression internationale, notamment sur l’Iran, pour qu’il exerce à son tour des pressions sur le Hezbollah, car ils comprennent les conséquences ; cela pourrait déclencher une guerre totale demain.”
Katz a souligné qu’Entité sioniste menait une guerre sur plusieurs fronts et qu’elle s’était préparée et disposait des capacités nécessaires à cet effet. Il a également mentionné que le soutien américain à Entité sioniste constituait un pilier stratégique face à une troisième guerre mondiale qui se déroulait autour d’eux, faisant face à l’axe iranien, selon ses termes.
Le ministre a menacé le Hezbollah que, si la guerre s’intensifiait, il subirait un coup 50 fois plus fort que celui reçu pendant la deuxième guerre du Liban en 2006.
Le Hezbollah avait annoncé lundi la mort du commandant de terrain éminent Wissam al-Taweel dans un raid aérien israélien qui a ciblé un véhicule dans le sud du Liban.
Cet assassinat survient après une action de bombardement menée par le Hezbollah samedi dernier contre la base aérienne de surveillance israélienne de Meron, qui a infligé des dommages à la base, selon les aveux de l’armée israélienne, et que le parti a décrit comme une réponse initiale à l’assassinat de Saleh Arouri, le vice-président du bureau politique du Mouvement de résistance islamique (Hamas), dans une attaque aérienne dans la banlieue sud de Beyrouth.
Il convient de noter qu’Entité sioniste avait assassiné le 22 novembre dernier cinq leaders de l’unité Radwan des forces du Hezbollah.
En solidarité avec la bande de Gaza, le Hezbollah et les factions palestiniennes au Liban échangent avec l’armée israélienne des tirs intermittents quotidiens depuis le 8 octobre, résultant en des dizaines de morts et de blessés des deux côtés de la frontière.