Title: "Le Hezbollah dément les allégations israéliennes sur l'assassinat de son responsable des drones"
Le Hezbollah libanais a démenti hier soir, mardi, les affirmations de l'armée d'occupation israélienne concernant l'assassinat d'Ali Hussein Brigi, responsable de l'unité des drones ou de la force aérienne du parti, dans un contexte de confrontations croissantes entre les deux parties menaçant d'élargir la zone du conflit.
Dans un communiqué, le parti a déclaré : "L'autorité de diffusion de l'entité sioniste et le porte-parole militaire de l'armée d'occupation israélienne ont prétendu que l'ennemi a assassiné celui qu'ils appellent tantôt responsable de l'unité des drones chez le Hezbollah et tantôt responsable de la force aérienne."
Le communiqué a ajouté que "le responsable de l'unité des drones ou de la force aérienne du parti n'a nullement été exposé à une quelconque tentative d'assassinat comme l'ennemi l'a prétendu".
Le porte-parole militaire de l'armée d'occupation, Daniel Haggary, avait annoncé l'assassinat du responsable de l'unité des drones du Hezbollah dans un bombardement aérien au sud du Liban, quelques heures après avoir déclaré qu'il avait mené une attaque contre une base militaire dans le nord d'Entité sioniste.
Selon ce que rapporte le journal israélien Yedioth Ahronoth sur son site électronique, Haggary a déclaré : "Nous l'avons ciblé avec un avion de l'armée de l'air israélienne. Brigi a mené des dizaines d'attaques contre Entité sioniste en utilisant des drones".
L'élargissement du champ de bataille
Plus tôt, le ministre israélien des Affaires étrangères, Yisrael Katz, a déclaré dans une interview télévisée qu'Entité sioniste était responsable de la mort de Wissam al-Taweel, leader du Hezbollah, avant-hier.
Katz a prévenu que si une grande guerre éclatait, le Liban "recevrait un coup 50 fois plus dur que celui qu'il a reçu lors de la deuxième guerre du Liban (en 2006)", selon ses mots.
D'après les observateurs, la situation dans laquelle le Hezbollah avait maintenu des règles d'engagement claires dans le conflit militaire avec Entité sioniste, en tant que front de soutien à la bande de Gaza, s'est effondrée avec l'élargissement du conflit militaire avec Entité sioniste, suite aux assassinats perpétrés au Liban.
Les affrontements entre les deux parties se sont intensifiés à la suite de l'assassinat par Tel-Aviv de Saleh al-Arouri, vice-président du bureau politique du mouvement Hamas, dans la banlieue sud de Beyrouth, le 2 janvier, et du leader de terrain de premier plan du Hezbollah, Wissam Taweel, dans un raid aérien israélien qui a ciblé sa voiture au sud du Liban lundi.
Une chaîne de télévision israélienne officielle a rapporté hier soir que le ministère de la Santé avait ordonné aux hôpitaux du nord de se préparer à accueillir des milliers de blessés, à la lumière de l'escalade de la tension avec le Hezbollah libanais.
La chaîne de télévision "Kan", appartenant à l'Autorité de diffusion israélienne (officielle), a indiqué que le directeur général du ministère de la Santé, Moshe Bar Siman Tov, avait instruit tous les hôpitaux d'être capables de passer en mode d'urgence en moins de 24 heures sur demande.
Elle a précisé que cela signifie qu'en cas de nécessité, les hôpitaux passeraient en mode abrité (refuges) et renverraient les patients pouvant être sortis, tout en se préparant à accueillir un grand nombre de blessés.