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Harris en tête des sondages et recrute son futur vice-président
Les dernières enquêtes montrent que Kamala Harris, vice-présidente et candidate pressentie pour le parti démocrate, a réduit l’écart avec son concurrent républicain Donald Trump dans les intentions de vote pour l’élection présidentielle prévue en novembre. Cela coïncide avec des entretiens qu’elle mène pour sélectionner son colistier.
Un changement de dynamique
Harris a modifié le cours de la course à la Maison Blanche, que Trump pensait acquise, en entrant dans la compétition après l’annonce du retrait du président Joe Biden. Cela a permis de resserrer l’écart entre elle et Trump.
Selon un sondage publié par CBS, 50 % des électeurs ont déclaré vouloir voter pour Kamala Harris, contre 49 % pour Donald Trump. Bien que l’avantage soit très léger et dans la marge d’erreur, Biden n’a jamais atteint de tels résultats.
Soutien important
La vice-présidente bénéficie d’un soutien considérable parmi les femmes et les électeurs noirs, qui sont nombreux à indiquer leur intention de voter actuellement, par rapport à juillet dernier.
Choix du vice-président
Le défi auquel Harris doit faire face est de maintenir cette dynamique positive dans les mois qui précèdent les élections du 5 novembre.
Une étape cruciale sera l’annonce de son choix pour le candidat au poste de vice-président prévue pour demain. Harris doit prendre cette décision rapidement, alors qu’un tel choix s’étale généralement sur plusieurs mois.
- Les observations indiquent qu’elle choisira probablement un homme blanc, ce qui pourrait élargir sa base électorale et compenser certaines faiblesses de sa campagne.
- Ce choix influencera également l’avenir du parti démocrate, propulsant le candidat sélectionné en avant pour une future compétition présidentielle.
D’après des médias américains, trois candidats sont présents à Washington pour rencontrer Kamala Harris :
- Mark Kelly, sénateur de l’Arizona,
- Josh Shapiro, gouverneur de l’État clé de Pennsylvanie,
- TIM Walz, gouverneur du Minnesota, moins connu.
Les noms d’Andy Beshear, gouverneur du Kentucky, et de Pete Buttigieg, ministre des Transports, ont également circulé.
Le staff de campagne de Harris a annoncé qu’elle entamera dès demain avec son futur vice-président une tournée dans au moins 7 États clés du pays.
Stratégie de Trump
Pour freiner l’essor de la vice-présidente, âgée de 59 ans, Donald Trump, qui faisait face jusqu’à maintenant à Joe Biden, âgé de 81 ans, et qu’il tente de qualifier de sénile, a été contraint de revoir sa stratégie face à une adversaire de près de 20 ans sa cadette.
Trump a intensifié ses attaques sur les origines de Harris cette semaine, l’accusant de changer ses positions à des fins électorales. Il a déclaré à des journalistes : « Elle était d’origine indienne puis soudainement, elle est devenue noire ».
Lors d’un rassemblement électoral en Géorgie, Trump a évoqué la possibilité d’une confrontation télévisée – les deux candidats n’ayant pas encore convenu d’une date – en affirmant qu’elle « n’était pas capable de s’exprimer » et en mettant en doute sa capacité à le débattre.
Des représentants républicains soutenant Trump ont également lancé de vives critiques sur les positions de Harris sur les questions du Moyen-Orient, l’accusant d’être indulgente envers les Palestiniens et d’encourager les Iraniens.