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De récentes frappes israéliennes à Gaza ont causé la mort de sept Palestiniens, dont des femmes et des enfants, dans un bombardement qui a ciblé une maison dans le quartier d’Al-Zeitoun, situé au sud de la ville de Gaza. Selon des témoins oculaires, l’attaque a détruit la résidence de la famille Abou Dia, endommageant également les maisons voisines.
Des pertes humaines tragiques
Les témoins rapportent que l’attaque a entraîné la mort de plusieurs habitants et blessé d’autres, sans pouvoir donner un chiffre précis. Le bombardement s’inscrit dans un contexte de violence accrue dans la région.
Destruction de lieux de culte
Les frappes israéliennes ont également touché la mosquée Al-Qassam dans le camp de réfugiés de Nusseirat, causant sa destruction quasi totale. Les médias ont indiqué que l’aviation israélienne a lancé au moins trois missiles sur le lieu de culte, provoquant des dégâts importants aux maisons environnantes, bien que les minarets de la mosquée soient restés debout malgré la force de l’explosion.
La situation humanitaire se dégrade
Le mardi précédent, le service de défense civile a rapporté que 22 personnes avaient été tuées dans différents lieux, dont la moitié lors d’une frappe aérienne israélienne qui a touché une école accueillant des milliers de déplacés dans le quartier d’Al-Zeitoun. Le porte-parole de la défense civile, Mahmoud Bassil, a précisé qu’au moins 11 personnes avaient perdu la vie et plus de 40 avaient été blessées suite à cette attaque.
Une crise des secours
La défense civile a également annoncé l’arrêt de toutes les ambulances et véhicules de secours dans la province de Gaza, en raison d’un manque de carburant contrôlé par Israël. Bassil a souligné que cette situation aurait des conséquences graves pour la vie des citoyens dans la région. Il a ajouté que l’absence de carburant rendait impossible la réponse des équipes d’urgence aux appels de détresse.
Des chiffres alarmants
Selon le ministère de la Santé à Gaza, Israël aurait commis 7 160 massacres contre des familles palestiniennes depuis le 7 octobre 2023 jusqu’au début de novembre. Le ministère a rapporté que 1 410 familles, totalisant 5 444 personnes, avaient été totalement effacées des registres civils durant cette période. Environ 3 463 familles ont été complètement anéanties, ne laissant qu’un survivant, totalisant 7 934 Palestiniens.
Des pertes familiales dévastatrices
Parmi les familles les plus touchées, la famille Al-Najjar a perdu 520 membres, suivie par la famille Al-Masri, dont 287 personnes ont été tuées, et la famille Ashour, qui a perdu 217 membres. Les familles Al-Hijazi et Awad ont perdu respectivement 199 et 198 membres.