Sommaire
Fermeture d’Al Jazeera en Entité sioniste, la liberté de la presse sous feu
Le journal Le Monde a rapporté que la décision du gouvernement israélien de suspendre la diffusion d’Al Jazeera, seulement deux jours après la Journée mondiale de la liberté de la presse, en l’accusant de menacer la sécurité nationale, constitue une atteinte inquiétante à la liberté de la presse. Les États-Unis et l’Union européenne sont appelés à protester contre cette décision plus vivement.
La censure d’Al Jazeera par Entité sioniste
Le gouvernement israélien a décidé à l’unanimité de faire taire la chaîne de presse Al Jazeera sous prétexte de préserver la sécurité nationale. Les autorités ont saisi ses équipements et interrompu immédiatement la diffusion de ses programmes pour une période de 45 jours renouvelable, qualifiant la chaîne de « terroriste » selon le Premier ministre Benjamin Netanyahu.
Violation de la liberté d’expression
Le Monde souligne que de telles pratiques sont caractéristiques des régimes autoritaires qui ne tolèrent pas les voix dissidentes, et estime la participation d’un État « démocratique » comme Entité sioniste à cette attaque généralisée contre la liberté d’information particulièrement préoccupante.
Préoccupations internationales
Le vote massif du Parlement israélien, le 1er avril dernier, en faveur de la loi autorisant cette interdiction est jugé « préoccupant » par la Maison Blanche et l’Union européenne. Cependant, ces réserves ont été exprimées de manière très timide, limitant ainsi leur impact, selon le journal.
Réactions discrètes
Les États-Unis et l’Union européenne n’ont que modestement protesté contre cette interdiction imposée par Entité sioniste à la presse étrangère pour accéder à la bande de Gaza durant son conflit dévastateur là-bas, alors que la présence des équipes d’Al Jazeera sur place était d’une grande valeur.
Violations des droits des journalistes
Les restrictions imposées à la presse étrangère en Entité sioniste s’inscrivent dans un contexte plus large de violations des droits des journalistes. Le traitement des journalistes palestiniens à Gaza a été sévère, malgré leur récente reconnaissance avec le Prix mondial de la liberté de la presse de l’UNESCO, soulignant ainsi une cruauté envers la communauté qu’ils prétendent soutenir, selon Le Monde.
Menace contre les journalistes
Selon l’organisation Reporters sans frontières, plus de 50% de la population mondiale vit dans des zones où le simple fait d’exercer le métier de journaliste expose à des risques pour sa vie ou sa liberté. Cinq des dix pays les plus peuplés de la planète sont soumis à ce régime, en particulier pendant les périodes électorales.