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Le colonel Hatim Karim Al-Falahi, expert militaire et stratégique, a déclaré que la flotte aérienne iranienne est ancienne et délabrée, et que l’Iran n’a pas pu la moderniser en raison des sanctions occidentales qui lui ont été imposées. Al-Falahi a souligné que l’hélicoptère qui transportait le président iranien Ibrahim Raïssi est un modèle « Bell 212 », capable d’atteindre une vitesse de 193 miles par heure. Cependant, il a insisté sur le fait que ses spécifications sont anciennes et qu’il ne peut pas voler à des altitudes élevées, rendant difficile sa mise à jour pour la flotte aérienne iranienne.
Expert militaire révèle les défauts de l’hélicoptère iranien
L’expert militaire a expliqué que cet hélicoptère présente des problèmes lorsqu’un de ses moteurs tombe en panne; il est alors forcé d’atterrir car il ne peut pas soulever l’appareil et sa cargaison, et doit donc descendre au sol. En ce qui concerne les choix du pilote en conditions météorologiques difficiles, le colonel Al-Falahi affirme que la meilleure option est d’atterrir immédiatement et d’attendre la fin des conditions adverses. Il est préférable de reporter le vol, car en vol, le pilote est contraint de naviguer dans ces conditions.
Problèmes techniques des hélicoptères iraniens
En ce qui concerne l’atterrissage de l’hélicoptère présidentiel iranien, l’expert stratégique a déclaré que l’incident est soumis aux conditions de la visibilité pendant le vol, aux mauvaises conditions météorologiques, aux défaillances techniques de l’appareil, à l’intervention humaine en cas d’urgence, ainsi qu’à une éventuelle intervention externe.
Conditions de l’incident de l’hélicoptère présidentiel
Il a précisé que l’Iran possède de nombreux hélicoptères, y compris 202 appareils américains « Super Cobra », ainsi que d’autres hélicoptères de fabrication russe. Al-Falahi a signalé qu’il existe plusieurs types d’hélicoptères dont dispose l’Iran, certains destinés au combat, d’autres au transport et aux secours, ainsi que des hélicoptères conçus pour les déploiements aériens. Ces appareils sont exposés à des dangers plus importants que leurs homologues civils.
Flotte aérienne iranienne
Al-Falahi a révélé que l’utilisation de ces hélicoptères est soumise à plusieurs facteurs, y compris les conditions météorologiques, la validité de l’appareil et sa taille. Il a noté que ces hélicoptères peuvent perdre leur équilibre en conditions difficiles, à moins que le pilote ne soit capable de les manœuvrer dans de telles circonstances.
Utilisation des hélicoptères iraniens
Plus tôt dans la journée, un responsable iranien a déclaré que la vie du président Ibrahim Raïssi et du ministre des Affaires étrangères Hossein Amir Abdollahian était en danger après un accident d’hélicoptère. Ils revenaient d’une cérémonie d’inauguration d’un barrage à la frontière entre l’Iran et l’Azerbaïdjan avec le président azerbaïdjanais Ilham Aliyev. Un responsable iranien a déclaré à l’agence Reuters que les informations provenant du site de l’accident de l’hélicoptère présidentiel étaient extrêmement préoccupantes, mais que l’espoir persistait.
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