Élection présidentielle au Panama avec de nombreux candidats
Les Panaméens se rendent aux urnes pour une élection générale afin de choisir le prochain président de la nation et de voter pour des centaines de législateurs et responsables.
Après des semaines d’événements de campagne, plus de trois millions d’électeurs décideront lequel des huit candidats est le mieux placé pour résoudre les problèmes économiques pressants du Panama, lutter contre la corruption et restaurer la réputation du pays en tant que havre d’investissement.
Aucun parti ne devrait remporter le contrôle du Parlement
Aucun parti unique n’est prévu pour remporter le contrôle du législatif où 885 sièges sont en jeu.
Les bureaux de vote sont ouverts pendant huit heures à partir de 7 heures (12:00 GMT) pour les électeurs éligibles.
Principaux candidats en lice
Jose Raul Mulino, un ancien ministre resté sur la liste après l’interdiction à son colistier, l’ancien président populaire Ricardo Martinelli (2009-2014), de se présenter en raison d’une condamnation pour blanchiment d’argent, est en tête des sondages.
Martinelli a largement dominé la course, faisant campagne pour son ancien colistier depuis l’ambassade du Nicaragua, où il s’est réfugié le 8 février après avoir reçu l’asile politique.
Les enjeux de la campagne électorale
Romulo Roux, dans sa deuxième tentative de remporter la présidence, et l’ancien président Martin Torrijos se sont alternativement retrouvés en deuxième et troisième place. Juste derrière, on retrouve Ricardo Lombana et l’actuel vice-président Jose Gabriel Carrizo.
Les règles électorales du Panama ne nécessitent pas de second tour, rendant le résultat de dimanche définitif. Les campagnes ont déclaré qu’elles enverront des bénévoles aux urnes pour superviser le vote et garantir des élections justes.
Instabilité politique et corruption comme enjeux clés
La campagne de Mulino semble résonner avec de nombreux électeurs fatigués de l’establishment politique au Panama, qui a été secoué pendant des semaines l’année dernière par des manifestations antigouvernementales massives.
Les manifestations visaient une concession gouvernementale de 20 ans accordée à la société minière canadienne First Quantum pour continuer à exploiter la mine de cuivre de Cobre Panama, que les critiques ont qualifiée de dangereuse pour l’environnement et l’eau à une époque où la sécheresse est si grave qu’elle a effectivement entravé le transit commercial par le canal du Panama.
Problèmes à résoudre pour le prochain gouvernement
La prochaine administration devra faire face à un système de fonds de pension problématique, à des niveaux élevés de dette publique et à la perte de revenus due à la fermeture de la mine, qui représentait environ 5 % du produit intérieur brut.