Économie ivoirienne impactée par la baisse de production de cacao
Le récent commentaire du programme du commerce équitable a mis en lumière une question économique majeure : « la baisse mondiale de la production de cacao », suscitant des interrogations sur son impact sur l’économie ivoirienne et les marchés mondiaux.
Impact du programme du commerce équitable
Le programme du commerce équitable est un programme de certification commerciale qui respecte des normes spécifiques avant la vente de cacao ivoirien par le Conseil du café-cacao, l’entité chargée de gérer toutes les affaires liées à cette denrée. Le programme a été suspendu après que le Conseil du cacao a découvert que le volume déclaré était deux à trois fois supérieur au volume réel, constituant une fraude.
Conséquences de la baisse de production
La baisse de production a eu des répercussions tangibles sur le marché international, avec le prix de la tonne atteignant 12012 dollars, impactant les consommateurs et l’économie ivoirienne. Cette diminution représente environ 33% de la production totale de cacao en Côte d’Ivoire, entraînant une perte de revenus entre 250 000 et 450 000 tonnes et mettant en péril le budget de l’État ainsi que les emplois dans le secteur public.
Préoccupations et mesures à prendre
Des inquiétudes subsistent quant à la qualité du chocolat et aux prix pour les consommateurs, mettant en péril la compétitivité du secteur. Il est nécessaire que les autorités prennent des mesures urgentes pour éviter que cette baisse n’affecte leurs exportations et leur réputation sur les marchés mondiaux.
Diversification des cultures
Face à cette situation, certains producteurs se tournent vers d’autres cultures telles que le caoutchouc pour diversifier leurs sources de revenus. Cette transition vers de nouveaux produits peut offrir des opportunités économiques alternatives, mais nécessite des investissements conséquents.
Recommandations pour soutenir le secteur
Il est recommandé aux principaux producteurs de cacao de développer le secteur en investissant davantage dans la recherche et le développement afin d’améliorer les rendements des cultivateurs de cacao. Introduire de nouvelles variétés de cacao résistantes aux maladies et adaptées aux conditions environnementales changeantes, ainsi que soutenir les programmes de formation et l’assistance technique aux agriculteurs pour améliorer les pratiques agricoles et augmenter la productivité.
Conclusion
La baisse de la production de cacao en Côte d’Ivoire soulève des inquiétudes légitimes quant à son impact sur l’économie nationale et les marchés mondiaux. Il est impératif que les autorités prennent des mesures efficaces pour soutenir le secteur, promouvoir des pratiques durables et garantir sa prospérité à long terme.