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Les négociations autour du premier traité international contre la pollution plastique ont échoué lors d’une récente réunion à Busan, en Corée du Sud. Malgré une semaine de discussions, les représentants de plus de 170 pays n’ont pas réussi à parvenir à un accord pour finaliser le texte du traité.
Le constat des négociations
Le diplomate en charge des négociations a déclaré le 1er décembre : * »Il y a un accord général pour reprendre la session à une date ultérieure. »* L’ambassadeur Luis Vayas Valdivieso a souligné qu’il est important de bâtir sur les avancées réalisées durant cette semaine.
Après deux ans de pourparlers, les délégués devaient se mettre d’accord d’ici dimanche soir ou tôt lundi matin. Cependant, plusieurs pays ont demandé de suspendre les discussions sans accord et de planifier de nouvelles réunions ultérieurement.
Les tensions entre pays
Un groupe restreint de pays pétroliers est accusé d’entraver le processus de négociation. Parmi eux, la Russie, l’Arabie saoudite et l’Iran soutiennent que le futur traité devrait se concentrer uniquement sur la gestion des déchets et le recyclage. La ministre française de l’Énergie, Olga Givernet, a exprimé ses inquiétudes face à * »l’obstruction continue »* de ces États producteurs de pétrole.
Les enjeux de la pollution plastique
Si des mesures concrètes ne sont pas prises, la pollution plastique pourrait tripler d’ici 2060, avec une production mondiale qui passerait à 1,2 milliard de tonnes, contre 460 millions de tonnes en 2019, selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE).
Images de la pollution plastique