Dizaines de martyrs dans des frappes sur Gaza, Israël alerte sur les obus
Le ministère de la Santé dans la bande de Gaza a annoncé le décès de 34 Palestiniens lors de frappes israéliennes sur des quartiers résidentiels de plusieurs zones de la bande. Des institutions de santé et des organismes gouvernementaux ont également mis en garde contre les risques de propagation des débris des obus de l’occupation israélienne, accumulant ainsi de grandes quantités de déchets et d’eaux usées.
Augmentation du nombre de victimes
Selon le ministère de la Santé de la bande de Gaza, l’armée israélienne a commis au cours des dernières 24 heures 3 massacres contre des familles à Gaza, faisant 34 martyrs et 68 blessés.
Le nombre de victimes de l’agression israélienne atteint ainsi 34 488 martyrs et 77 643 blessés depuis le 7 octobre dernier.
Situation critique à Gaza
Parallèlement, le correspondant d’Al Jazeera a signalé une augmentation du nombre de martyrs lors des frappes israéliennes sur Rafah tôt ce matin, avec 25 martyrs, dont 10 femmes et 5 enfants, et de nombreux blessés.
Les forces d’occupation ont continué à bombarder plusieurs zones au centre et au sud de la bande, tandis que l’artillerie israélienne a intensivement frappé les régions du sud de la ville de Gaza.
Gestion des déchets et des séquelles des bombes
Sur le plan sanitaire, les avertissements se multiplient concernant la propagation des épidémies et des maladies dans la ville de Gaza en raison de l’accumulation de grandes quantités de déchets et de l’accumulation des eaux usées dans les rues.
Plus de 35 000 tonnes de déchets solides s’accumulent à Gaza, alors que les forces israéliennes empêchent leur transfert vers la principale décharge à l’est de la ville.
Alerte sur les bombes non explosées
Le bureau d’information gouvernemental à Gaza a confirmé que près de 10% des obus et des bombes largués par l’armée d’occupation, soit plus de 75 millions de tonnes d’explosifs, n’ont pas explosé, selon les estimations des Nations Unies et des rapports officiels.
Il a appelé à la prudence et à ne pas manipuler ces engins non explosés, ainsi qu’à contacter les équipes de défense civile et les autorités compétentes en déminage.