Accueil Actualité Décès d’Ebrahim Raisi, président iranien, dans un crash à 63 ans

Décès d’Ebrahim Raisi, président iranien, dans un crash à 63 ans

par Chia
Faire un don
A+A-
Réinitialiser
Décès d'Ebrahim Raisi, président iranien, dans un crash à 63 ans

<section>
<h2>Décès d’Ebrahim Raisi, président iranien, dans un crash à 63 ans</h2>
<p>Le président iranien Ebrahim Raisi est décédé après le crash d’un hélicoptère le transportant ainsi que d’autres responsables dans une région montagneuse et boisée du pays, sous des conditions météorologiques défavorables.</p>
<p>Âgé de 63 ans, Raisi, figure représentative des factions conservatrices et radicales en politique iranienne, était président depuis près de trois ans et semblait en bonne voie pour se présenter à la réélection l’année prochaine.</p>
</section>

<section>
<h2>Cher députés continu</h2>
<p>Ancien chef de la justice, Raisi était pressenti comme un successeur potentiel d’Ali Khamenei, le guide suprême iranien âgé de 85 ans.</p>
<p>Raisi est né à Mashhad, dans le nord-est de l’Iran, un centre religieux pour les musulmans chiites. Il a suivi une éducation religieuse et a été formé dans la séminaire de Qom, étudiant sous la direction de savants éminents, y compris Khamenei.</p>
<p>Comme le guide suprême, il portait un turban noir, signifiant qu’il était un sayyid – un descendant du prophète Muhammad, un statut particulièrement significatif parmi les musulmans chiites duodécimains.</p>
</section>

<section>
<h2>Carrière juridique et politique</h2>
<p>Raisi a accumulé de l’expérience en tant que procureur dans plusieurs juridictions avant de venir à Téhéran en 1985. C’est dans la capitale que, selon les organisations de défense des droits de l’homme, il faisait partie d’un comité de juges supervisant les exécutions de prisonniers politiques.</p>
<p>Le défunt président était un membre de longue date de l’Assemblée des experts, l’organisme chargé de choisir un remplaçant pour le guide suprême en cas de décès.</p>
<p>Il est devenu procureur général en 2014 pendant deux ans, après quoi il a été nommé par Khamenei à la tête de l’Astan Quds Razavi, une gigantesque bonyad ou fondation caritative qui dispose de milliards de dollars d’actifs et est le custode du sanctuaire de l’Imam Reza, le huitième imam chiite.</p>
</section>

<section>
<h2>Candidature présidentielle</h2>
<p>Raisi s’est initialement présenté à la présidence en 2017, échouant à contester la réélection de l’ancien président Hassan Rouhani, représentant les camps centristes et modérés.</p>
<p>Après une courte pause, Raisi a fait les gros titres en tant que nouveau chef du système judiciaire iranien, ayant été nommé par Khamenei en 2019. Il s’est présenté comme un défenseur de la justice et un combattant contre la corruption, et a effectué de nombreux déplacements provinciaux pour obtenir un soutien populaire.</p>
<p>Raisi est devenu président en 2021, avec une faible participation électorale et une disqualification massive des candidats réformistes et modérés, et semblait avoir assis sa position pour une réélection.</p>
</section>

<section>
<h2>Positions et politiques</h2>
<p>Comme d’autres hauts responsables iraniens, sa rhétorique la plus acerbe était réservée à Israël et aux États-Unis, suivis de leurs alliés occidentaux.</p>
<p>Raisi a tenu de nombreux discours depuis le début de la guerre à Gaza en octobre pour condamner le « génocide » et les « massacres » commis par Israël contre les Palestiniens, appelant la communauté internationale à intervenir.</p>
<p>Il a promis vengeance contre Israël après que ce dernier ait détruit le bâtiment du consulat de Téhéran en Syrie et tué sept membres du Corps des Gardiens de la Révolution islamique (IRGC), dont deux généraux.</p>
<p>Et il a salué la réponse de l’Iran, qui consistait à lancer des centaines de drones et de missiles sur Israël, dont la plupart ont été abattus par une coalition d’alliés israéliens – mais l’Iran revendiquant un succès global.</p>
<p>Raisi était un ardent défenseur de l’accord nucléaire iranien de 2015 avec les grandes puissances, ou Plan d’action global conjoint (JCPOA), resté en suspens après que l’ancien président américain Donald Trump s’en soit unilatéralement retiré en 2018.</p>
<p>Il était un champion de la politique stratégique de « résistance » et de « résilience » adoptée par Khamenei face aux sanctions les plus sévères jamais imposées à l’Iran – après l’échec de l’accord nucléaire.</p>
<p>Proche allié de l’IRGC, le défunt président était également un fervent soutien de « l’axe de résistance » composé de groupes politiques et armés soutenus par l’Iran à travers la région, y compris en Irak, en Syrie, au Liban et au Yémen.</p>
<p>Il était également un fervent soutien du président syrien Bachar al-Assad, que l’Iran a soutenu dans la guerre de son gouvernement contre l’opposition syrienne, qui a fait des centaines de milliers de morts.</p>
</section>

Laissez un commentaire

*En utilisant ce formulaire, vous acceptez le stockage et la gestion de vos données par ce site web.


Droits d’auteur © 2024 – unsujet.fr – Tous droits réservés

Bienvenue sur unsujet.fr ! 🌟 Nous utilisons des cookies pour améliorer votre expérience sur notre site. Ces petits fichiers sont essentiels pour le bon fonctionnement de notre site et nous aident à comprendre comment vous l'utilisez, afin de le rendre encore plus intéressant et pertinent pour vous. En continuant à naviguer sur unsujet.fr, vous acceptez notre utilisation des cookies. Si vous souhaitez en savoir plus sur notre politique de confidentialité et les cookies que nous utilisons, cliquez sur "En savoir plus". Vous pouvez également choisir de refuser les cookies non essentiels en cliquant sur "Refuser". Merci de votre visite et bonne lecture sur unsujet.fr ! 📚🌍 Accepter En savoir plus