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Chaos et accusations lors du Salon de l’Agriculture avec Macron

par Sara
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Chaos et accusations lors du Salon de l'Agriculture avec Macron

Chaos et accusations lors du Salon de l’Agriculture avec Macron

À trois mois des élections européennes et au cœur d’une révolte agricole toujours vive, l’édition de cette année du salon de l’agriculture à « Porte de Versailles » est l’événement annuel incontournable pour les politiciens, du président français Emmanuel Macron et de ses ministres aux leaders des partis.

Il est évident que le fossé de méfiance entre le pouvoir exécutif et les agriculteurs s’agrandit; en réponse à l’appel de la Coordination rurale, des dizaines de personnes se sont rassemblées hier, vendredi, sur les Champs-Élysées à Paris pour appeler au « sauvetage de l’agriculture française » et hommage à leurs collègues suicidés.

Les tracteurs et les bottes de foin ont perturbé la circulation près de l’Arc de Triomphe avant que les forces de l’ordre n’arrêtent plus de 60 personnes, selon la police de la capitale.

Le salon de l’agriculture de Paris, grand événement annuel attirant environ 600 000 visiteurs sur 9 jours (Al Jazeera)

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L’ambiance à l’intérieur du salon international de l’agriculture s’est divisée en deux camps; tandis que le président français Emmanuel Macron a été hué et exhorté à démissionner lors de l’ouverture, le chef de file du Rassemblement national, Jordan Bardella, a été chaleureusement accueilli le deuxième jour de l’exposition.

Après avoir qualifié la « violence » des agriculteurs de « ridicule », Macron a rencontré des représentants des syndicats agricoles et a attaqué le parti d’extrême droite, notamment Marine Le Pen et Bardella, pour avoir « oublié qu’il n’y a pas de ferme française sans l’Europe », selon ses dires.

Alors que les politiciens continuent d’affluer dans les halls de l’exposition pour enregistrer leur présence et rencontrer les agriculteurs, le chef du parti « Debout la France » Nicolas Dupont-Aignan a critiqué le traitement réservé par le gouvernement à la révolte des agriculteurs, car ses déclarations diffèrent de ce qui se dit dans les couloirs de la Commission européenne à Bruxelles, ce qui nuit à la crédibilité du président de la République.

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