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Campagne d’expulsions autour du Dôme du Rocher avant la destruction

par Sara
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Campagne d'expulsions autour du Dôme du Rocher avant la destruction

Campagne d’expulsions autour du Dôme du Rocher avant la destruction

Un jeune palestinien de Jérusalem, Ramzi Al-Abbasi, a exprimé son refus de signer une décision d’expulsion du mosquée Al-Aqsa, qu’il a reçue le 4 du mois courant. Cette décision est justifiée par une prétendue « préoccupation pour l’ordre public » dans ce lieu saint, accusation qui lui a été portée lors d’un interrogatoire durant seulement cinq minutes, malgré une détention de 18 heures.

Des décisions d’expulsion contestées

Al-Abbasi a noté dans ses observations sur la décision que celle-ci est « injuste, coercitive et illégale ». Cependant, il a été informé qu’il devait se soumettre à une nouvelle expulsion de six mois, devant entrer en vigueur le 11 du mois après avoir reçu un premier ordre d’expulsion d’une semaine.

Dans une déclaration à Al Jazeera, Al-Abbasi a indiqué que cette expulsion est une mesure administrative à laquelle il n’a pas la possibilité de s’opposer ou de réduire la durée. La police a prétendu qu’elle avait été déclenchée à la suite de la mention de l’imam de la mosquée Al-Aqsa, Ikrima Sabri, lors de la prière du vendredi dernier, en hommage à l’ancien dirigeant Ismaïl Haniyeh.

![Ramzi Al-Abbasi, le jeune palestinien](https://aljazeera.net/wp-content/uploads/2024/08/10001-1723100551.jpg?w=770&resize=770%2C513)

Une expulsion motivée par des préoccupations politiques

Suite à cette mention funèbre, les médias israéliens ont intensifié leurs attaques et l’interrogatoire a ciblé certains individus déjà arrêtés. Al-Abbasi a fait état de cinq mandats d’arrêt émis contre des Jérusalémites, dont Ikrima Sabri. Il a déclaré : « C’est l’une des décisions d’expulsion les plus étranges que j’ai traversées… nous n’avons rien fait de mal. »

Il a poursuivi en affirmant que cette expulsion fait partie d’une campagne de mesures préventives menées par les autorités israéliennes à l’approche de la commémoration annuelle de ce qui est connu comme la destruction du Temple.

Des actions provocatrices à chaque commémoration

Les récits historiques soutiennent que les Babyloniens ont détruit le « premier temple » en 586 avant notre ère et que les Romains ont détruit le « deuxième temple » en 70 de notre ère. Par conséquent, selon le calendrier hébraïque, une lecture de textes du « Livre des Lamentations » est effectuée chaque 9 août, cette année tombant le mardi 13 août.

A chaque commémoration, les partisans du sionisme intensifient leurs incursions dans le site de la mosquée Al-Aqsa, opposants à son évocation exclusive dans les synagogues. L’année dernière, 2 180 membres de groupes extrémistes ont pénétré dans la mosquée, tandis qu’en 2022, ils étaient 2 201.

Les objectifs politiques derrière les expulsions

Le juriste spécialisé dans les affaires de Jérusalem, Khalid Zbarqa, a déclaré que les arrestations et expulsions exécutées par les autorités israéliennes avant chaque fête juive à Jérusalem ont des objectifs avant tout politiques, visant à imposer une identité religieuse juive sur la mosquée Al-Aqsa.

Il a ajouté que cette campagne est fondamentalement illégale, utilisant des instruments juridiques pour faire avancer des agendas politiques, ce qui n’a rien à voir avec la loi.

Récemment, une décision a été prise interdisant à l’imam Ikrima Sabri l’accès à la mosquée Al-Aqsa pendant six mois, après un précédent ordre d’une semaine. Zbarqa a souligné que les musulmans doivent avoir un accès libre à Al-Aqsa sans aucune entrave.

Une stratégie de boycott du système judiciaire israélien

Concernant le rôle des avocats dans le suivi des expulsions, Zbarqa a mentionné que tous les avocats respectent un avis religieux émis par le conseil islamique supérieur à Jérusalem, interdisant de se tourner vers le système judiciaire israélien pour des affaires liées aux lieux saints, y compris la mosquée Al-Aqsa.

Il a qualifié cet avis de judicieux, révélant sa pertinence croissante au fil des ans. Les avocats estiment qu’adresser des plaintes devant le système judiciaire israélien est futile, et qu’il est préférable de maintenir une position ferme qui refuse toute soumission à ce système.

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