Tables de Ramadan, refuge économique pour les Turcs
Istanbul – Le peuple turc a accueilli le mois de Ramadan dans des conditions économiques difficiles, marquées par la flambée des prix, la chute rapide et consécutive de la valeur de la lire, ainsi que les défis découlant de l’inflation croissante. Face à cela, le gouvernement turc s’efforce d’alléger ces charges afin de permettre aux citoyens de passer le mois sacré de la manière à laquelle ils sont habitués, en pratiquant leurs traditions telles que l’hospitalité et les activités sociales et religieuses s’étendant sur 30 jours.
Les tables du Miséricordieux
Les tables du Miséricordieux, dont les racines remontent à l’ère ottomane, n’ont jamais été limitées à servir les pauvres et les nécessiteux en Turquie. Ces tables occupent une place particulière chez les Turcs, étant considérées comme une activité sociale et religieuse soutenue par des organisations caritatives et des organismes gouvernementaux, dans le but de promouvoir les valeurs de compassion et de solidarité entre les différentes catégories de la société.
Aujourd’hui, dans un contexte économique précaire, les Turcs ont trouvé dans ces tables du Miséricordieux un refuge qui les rassemble autour de traditions ramadanesques ancrées, les déchargeant du fardeau financier imposé par les préparatifs des repas quotidiens, susceptibles d’augmenter leurs pressions financières tout au long du mois. Ainsi, la recherche de ces tables, organisées régulièrement par les municipalités et les organisations caritatives, est devenue une activité commune pour tous.
Expérience des résidents
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