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La Turquie commence-t-elle à récolter les fruits de son économie

par Marie
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La Turquie commence-t-elle à récolter les fruits de son économie

# La Turquie commence-t-elle à récolter les fruits de son économie?

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<h2>Déclaration du Ministre</h2>
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« Le pire est derrière nous… Nous avons observé le taux d’inflation annuel le plus élevé ce mois-ci (mai), ce qui reflète les effets cumulés des 12 derniers mois. Ainsi, la période de transition dans la lutte contre l’inflation est terminée, et nous entrons maintenant dans une phase de baisse progressive de l’inflation », a déclaré le ministre turc du Trésor et des Finances, Mehmet Simsek. Il a annoncé cette nouvelle phase dans la bataille de la Turquie contre l’inflation et la régulation des marchés financiers, grâce à une politique de resserrement monétaire adoptée depuis environ un an. Selon lui, les mesures prises contribueraient à la stabilité économique et à la réalisation d’une croissance durable à court terme.
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<h2>Inflation et Taux d’Intérêt</h2>
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En mai, le taux d’inflation en Turquie a atteint 75,5% sur un an, dépassant les prévisions. Parallèlement, la Banque centrale turque a maintenu les taux d’intérêt à 50% pour la même période, après une hausse de 500 points de base en mars.
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Le gouverneur de la Banque centrale, Fatih Karahan, a récemment affirmé la poursuite de la politique monétaire stricte, ajoutant : « Nous nous attendons à ce que la lire turque gagne en valeur réelle et à une baisse considérable de l’inflation principale en juin ».
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<h2>Croissance Continue</h2>
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Selon le vice-président turc Cevdet Yilmaz, Ankara s’attend à ce que le Groupe d’action financière (GAFI) retire la Turquie de sa liste grise en juin, le pays ayant largement complété son plan d’action pour en sortir.
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Des données officielles publiées vendredi dernier montrent que l’économie turque a connu une croissance de 5,7% au premier trimestre de l’année en cours, principalement en raison de la demande intérieure, conformément aux prévisions.
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Avec cette performance, la Turquie s’est classée deuxième en termes de croissance parmi les pays du G20 au premier trimestre de 2024, derrière l’Inde qui a enregistré une croissance de 7,8%. La Russie se classe troisième avec 5,4%, suivie de la Chine (5,3%) et de l’Indonésie (5,11%).
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Dans ce contexte, Simsek a souligné :
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<li>Les progrès significatifs de la Turquie en matière de politiques financières et économiques durant la première année du programme économique à moyen terme.</li>
<li>La contribution de la demande extérieure nette à la croissance, après cinq trimestres de résultats négatifs.</li>
<li>La réduction du déficit courant annuel de 26 milliards de dollars, avec un objectif de moins de 2,5%.</li>
<li>La hausse du taux de conversion des dettes extérieures des banques de 96% à 153% et du secteur réel de 73% à 118%.</li>
<li>L’obtention par les banques de 4,1 milliards de dollars de financement externe.</li>
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<h2>Indicateurs Positifs</h2>
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D’après les données du ministère turc du Commerce, le commerce extérieur turc en lires a augmenté de 52,9% durant les cinq premiers mois de l’année, atteignant 437 milliards et 445 millions de lires (13,6 milliards de dollars), s’étendant sur 164 pays.
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Les exportations turques en mai dernier ont atteint 24,1 milliards de dollars, un record mensuel historique pour le pays. Le président turc, Recep Tayyip Erdogan, a récemment affirmé que les réserves de change de la Banque centrale ont augmenté de près de 44 milliards de dollars au cours de l’année dernière, totalisant plus de 142 milliards de dollars.
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Un rapport de l’Institut de Finances Internationales indique que les politiques plus strictes de la Turquie ont aidé à réduire le déficit de la balance courante de 24,6 milliards de dollars au premier trimestre 2023 à 10,9 milliards de dollars au premier trimestre 2024, attirant ainsi une part importante de capitaux.
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<h2>Crises Persistantes</h2>
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Malgré les signes positifs et les efforts gouvernementaux pour améliorer la situation économique et renforcer la stabilité financière, des défis subsistent. La montée de l’inflation et la dévaluation de la monnaie locale demeurent des problèmes majeurs pour les citoyens au quotidien.
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Cela affecte le pouvoir d’achat et accroît le coût de la vie, posant le défi de trouver un équilibre entre croissance économique et maîtrise de l’inflation pour améliorer le niveau de vie des citoyens.
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Dans ce cadre, neuf grands centres commerciaux d’Istanbul ont demandé aux autorités de rééchelonner leurs dettes, une mesure préventive pour éviter la faillite qui pourrait entraîner leur fermeture.
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Le 23 mai dernier, le parlement turc a adopté une nouvelle loi visant à prévenir le monopole et la hausse des prix, contribuant ainsi à améliorer l’environnement des affaires et à renforcer la confiance des investisseurs économiques en Turquie.
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Le marché immobilier turc montre des signes de stagnation, reflétant la crise économique et son impact sur les citoyens. Les ventes immobilières en Turquie ont chuté de 11,8% en avril comparé à la même période en 2023, avec un total de 75 569 propriétés vendues, selon les données de l’Office national des statistiques.
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<h2>Perspectives et Défis</h2>
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L’économiste Mohamed Abu Alyan souligne que le programme économique à moyen terme et les changements de politiques économiques depuis l’arrivée de Simsek ont évité à la Turquie des situations pires, notamment en ce qui concerne l’inflation élevée et la dévaluation continue de la lire turque.
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Même si les indicateurs positifs sont prometteurs, ils ne suffisent pas à eux seuls pour confirmer une amélioration immédiate de l’économie turque. Le pays a encore besoin de réformes structurelles et de changements économiques pour atteindre des résultats durables.
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Abu Alyan mentionne que, malgré certains signes encourageants, le véritable défi réside dans la distribution équitable des revenus, afin que l’ensemble des citoyens profite des améliorations économiques.
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