Du Jordan à la Malaisie, boycott mondial d’Israël et de ses soutiens
La mouvement de boycott des produits des entreprises et des marques soutenant Israël, telles que Starbucks, McDonald’s, KFC, Carrefour, et d’autres, prend de l’ampleur et remporte de nombreux succès dans divers pays du monde, notamment dans les mondes arabes et musulmans. La boycott s’est transformée en une culture populaire pour exprimer le rejet de l’occupation et de l’agression israéliennes à travers le monde.
La boycott se transforme en une culture sociale en Jordanie
En Jordanie, Carrefour a fermé plusieurs de ses succursales dans le pays. De même, Starbucks a fermé l’une de ses branches dans la capitale jordanienne, Amman. Les campagnes de boycott d’Israël et des entreprises soutenant Israël ont contraint de nombreuses marques américaines et occidentales à réduire leur production, leurs heures de travail et à licencier de nombreux employés.
La boycott en Jordanie a poussé certains magasins à lancer des campagnes marketing et des offres promotionnelles sans précédent (Al Jazeera).
Des succès mondiaux pour la boycott… La Malaisie et l’Indonésie en exemple
Le mouvement de boycott ne se limite pas aux pays arabes mais englobe de nombreux pays à travers le monde. En Malaisie, 108 succursales de KFC ont été fermées, en plus de fermetures plus petites de sites Pizza Hut, Starbucks et McDonald’s. De même, les sociétés General Atlantic et CVC Capital Partners ont suspendu la vente d’actions de sociétés exploitant des marques américaines de restauration rapide en Malaisie et en Indonésie en raison des perturbations causées par les protestations et la boycott (Financial Times).
« Non, merci »… Une application pour soutenir la boycott
Une application de soutien aux Palestiniens – créée pour aider les consommateurs à boycotter les produits soutenant Israël – a gagné en popularité sur la plateforme TikTok. Lancée par le doctorant palestinien Ahmed Babash, cette application gratuite appelée « Non, merci » permet aux utilisateurs de scanner le code-barres d’un produit pour déterminer s’il a des liens avec Israël. En un mois, 100 000 utilisateurs ont téléchargé l’application, et selon le site « Non, merci », un million de personnes l’ont téléchargée d’ici début avril.