Le président américain, Joe Biden, a déclaré après des entretiens avec le roi de Jordanie, Abdullah II, à la Maison Blanche, que son pays travaillait sur un accord pour la libération des otages, susceptible de conduire à une période de calme pendant environ 6 semaines. Il a souligné la nécessité pour l’armée israélienne de garantir la sécurité des civils lors de l’opération militaire à Rafah.
Le président américain a également indiqué qu’il avait parlé ce mois-ci avec le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, ainsi qu’avec les dirigeants de l’Égypte et du Qatar pour faciliter la conclusion de cet accord. Il a affirmé que les éléments d’un accord étaient sur la table mais qu’il encourageait les dirigeants israéliens à continuer d’avancer vers un accord, ajoutant que les États-Unis feraient tout leur possible pour y parvenir.
Biden a précisé que les États-Unis s’opposaient au déplacement forcé des habitants de Gaza, soulignant la nécessité de protéger plus d’un million de déplacés palestiniens à Rafah.
Une catastrophe humanitaire
De son côté, le roi de Jordanie a déclaré que l’humanité ne pouvait supporter le coût de toute attaque contre Rafah, ajoutant qu’une éventuelle attaque israélienne contre Rafah entraînerait ce qu’il a appelé une « catastrophe humanitaire ». Il a exprimé une profonde inquiétude quant au danger potentiel de déplacer les Palestiniens en dehors de Gaza et de la Cisjordanie, affirmant que cela ne pouvait être toléré, et soulignant qu’il ne pouvait y avoir de paix sans perspective politique.
La Maison Blanche a déclaré dans un communiqué que le président et le roi de Jordanie avaient discuté de l’importance de la stabilité en Cisjordanie et au Moyen-Orient dans son ensemble, soulignant que Biden avait souligné lors de la réunion l’importance de préserver la situation actuelle dans l’enceinte sacrée de Jérusalem.