Sommaire
Ben Gvir veut exécuter des détenus à l’hôpital Sheba – Yedioth Ahronoth
Le journal israélien Yedioth Ahronoth a révélé que lors d’une réunion du gouvernement israélien la semaine dernière, le ministre de la Sécurité nationale extrémiste Itamar Ben Gvir a demandé pourquoi un grand nombre de Palestiniens ont été arrêtés à l’intérieur de l’hôpital Sheba à Gaza et pourquoi certains d’entre eux n’ont pas été tués.
Confrontation au sujet des détenus
Pendant que le chef d’état-major Hertzi Halevi passait en revue les activités de l’armée israélienne dans l’hôpital Sheba et mentionnait l’arrestation de plusieurs personnes, Ben Gvir a interrogé Halevi sur la raison de la présence de ce grand nombre de détenus et s’il était possible d’en exécuter certains.
Divergence de points de vue
Le journal a rapporté que Halevi a répondu à Ben Gvir en disant que l’armée n’ouvre pas le feu sur ceux qui se rendent, mais les arrête.
Cette déclaration contredit complètement ce que le gouvernement à Gaza, les organisations de défense des droits humains et les témoins oculaires ont déclaré, à savoir qu’il y a eu des massacres terribles dans l’hôpital Sheba lorsque les forces d’occupation l’ont envahi à deux reprises en prétendant que le commandement de la résistance s’y trouvait.
Destruction et fosses communes
Les forces d’occupation se sont retirées de l’hôpital Sheba en début du mois en cours, laissant derrière elles des centaines de martyrs et des dégâts considérables après deux semaines d’occupation et de siège, au cours desquels plus de 300 corps de civils tués par l’armée d’occupation ont été découverts.
Le 15 octobre dernier, le premier charnier a été découvert à l’hôpital Sheba, selon le Centre européen de surveillance.
Les équipes de secours ont signalé qu’après plus de 3 semaines depuis le retrait des forces d’occupation de l’hôpital Sheba ce mois-ci, les équipes de recherche continuaient de rechercher les corps des martyrs exécutés par l’occupation et dont les corps avaient été cachés sous les tas de sable et les décombres.
Le nombre de charniers à Gaza dépasse les 140, selon le Centre européen de surveillance.