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Attaques Notables en Russie, Dernière en Date: Crocus Complex

par Sara
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Attaques Notables en Russie, Dernière en Date: Crocus Complex

Attaques Notables en Russie, Dernière en Date: Crocus Complex

Depuis l’effondrement de l’Union soviétique le 26 décembre 1991, la Russie est devenue un pays indépendant reconnu par la communauté internationale, héritant en grande partie des structures de l’Union déchue. Cependant, depuis lors, le pays a connu des périodes politiques et sécuritaires complexes, notamment dans les années 90, en particulier en ce qui concerne la politique vis-à-vis des nationalités à l’intérieur de la Russie et de leurs relations mutuelles.

L’une des plus grandes puissances mondiales a été le théâtre de dizaines d’attaques liées parfois à des revendications politiques, d’autres fois en protestation contre des politiques intérieures ou extérieures, comme l’ont déclaré les parties responsables de ces actes.

Voici les attaques et les explosions les plus marquantes auxquelles la Russie a été confrontée depuis le milieu des années 90 jusqu’à l’attaque du complexe Crocus près de Moscou le 22 mars 2024.

Forces spéciales russes se précipitant pour se mettre à l'abri pendant qu'elles pénètrent dans un bâtiment occupé par des hommes et femmes lourdement armés masqués dans la ville de Beslan, en Ossétie du Nord, près de la Tchétchénie, le 3 septembre 2004. Les soldats russes ont combattu les séparatistes tchétchènes pour mettre fin à un siège scolaire vieux de deux jours alors que des enfants nus couraient en hurlant au milieu d'explosions et de tirs de mitrailleuses. REUTERS/Sergei Karpoukhine GD/DBP

Les forces russes intervenant lors de l’attaque armée contre une école à Beslan en 2004 (Reuters)

L’attaque de l’hôpital de Beslan

Le 14 juin 1995, un groupe de 195 assaillants dirigés par le chef de terrain tchétchène, Chamil Bassaïev, a attaqué la ville de Bouïnovo-sk dans la région de Stavropol. Déguisés en officiers de sécurité, les assaillants se sont introduits dans la ville et ont attaqué les bâtiments administratifs, les logements, ainsi que les locaux du ministère de l’Intérieur, avant de prendre en otage environ 1600 personnes dans un hôpital de la ville pour une période de 6 jours.

Cette attaque a coûté la vie à 129 personnes et en a blessé 317, entraînant la démission du directeur du renseignement, du ministre de l’Intérieur et du gouverneur de Stavropol, ainsi que du vice-Premier ministre.

Explosion d’un immeuble résidentiel à Kaspiisk

Le 16 novembre 1996, un immeuble résidentiel dans la ville de Kaspiisk, en République du Daghestan, occupé par des familles de gardes-frontières russes de la mer Caspienne, a été détruit par une explosion, tuant 68 personnes, dont 20 enfants.

Aucun groupe n’a revendiqué l’attentat, mais deux récits ont émergé : l’un pointant du doigt la « signature tchétchène » et l’autre suggérant une vengeance des trafiquants contre les gardes-frontières pour avoir renforcé la surveillance et empêché le trafic d’armes, de drogues et de caviar noir.

Autres attaques notables en Russie

D’autres attaques tragiques ont marqué l’histoire récente de la Russie, telles que les explosions d’immeubles à Moscou, l’attaque du théâtre de Nord-Ost, la prise d’otages à Doudaïev en 2002, le massacre de Beslan en 2004, les attentats dans le métro moscovite en 2004 et 2010, l’attaque à l’aéroport Domodedovo en 2011, et l’explosion d’un avion au-dessus du Sinaï en 2015, revendiquée par une branche de l’État islamique.

Ces événements ont profondément marqué la Russie et témoignent des défis sécuritaires auxquels le pays a dû faire face.

L’attaque du Crocus Complex

Le 22 mars 2024, des assaillants vêtus de tenues camouflées ont ouvert le feu sur une foule présente dans la salle de concert du complexe Crocus, près de Moscou, et ont lancé des bombes incendiaires.

Cette opération a entraîné la mort de 133 personnes, la plupart décédées des suites de l’inhalation de fumée causée par les bombes incendiaires. Le chef du FSB, Alexandre Bortnikov, a annoncé l’arrestation de 11 personnes impliquées dans l’attaque, y compris les auteurs.

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