Armée de l’extermination, entre scènes révélées et censurées
La période de génocide ciblant le peuple palestinien dans la bande de Gaza (2023-2024) s’est démarquée par une guerre visuelle, où chaque action est suivie par des caméras de tous côtés. Des images et des séquences falsifiées, fabriquées et enjolivées se mêlent aux horreurs de l’occupation, révélant ainsi un spectacle unique où la réalité se confronte à elle-même. Des soldats portant des caméras sur leurs casques ou des données provenant de drones israéliens sont dévoilés.
Just one example of the unabated executions carried out on live TV from the ground, sea, and air against starved, dehydrated, ill, and helpless Palestinians in Gaza.
Here, an Israeli drone pursues four unarmed youngsters seeking shelter and relief, kills them one by one, then… pic.twitter.com/EKWUE4NNHe
— Laith Arafeh 🇵🇸 (@ArafehLaith) March 25, 2024
Les scènes de massacre de la farine comme exemple
L’armée d’occupation a diffusé des scènes falsifiées pour justifier le terrible massacre du moulin, où au moins 118 Palestiniens ont été tués et 760 autres blessés près de la place Al-Nablsi à Gaza le 29 février 2024. Les récits des leaders de guerre et des porte-parole de l’armée israélienne quant aux circonstances de cet acte dramatique n’ont fait que souligner la culpabilité des victimes, écartant ainsi toute humanité envers ces individus rassemblés pour subvenir aux besoins de leurs enfants.
La préférence pour les scènes de bombardement aérien
L’armée d’occupation a constamment promu des images de bombardements aériens en noir et blanc, mettant en avant une prétendue efficacité dans l’accomplissement des missions sur le terrain avec une précision de ciblage basée sur des coordonnées spécifiques. Cependant, les frappes aériennes ont principalement ciblé des infrastructures civiles et des habitations dans la bande de Gaza, perpétuant ainsi les destructions habituelles.
Beaucoup de scènes et de séquences censurées
Les vidéos de bombardements aériens en noir et blanc s’avèrent être des outils parfaits pour la propagande de guerre génocidaire, occultant toute humanité des victimes. Les récits visuels mis en avant par l’armée d’occupation reposent sur une sélectivité habile et fabriquée, éliminant toute humanité et donnant une vision tronquée de la réalité.
Scènes de la mémoire des drones
La capture des mémoires des drones récupérées par la résistance palestinienne permet de révéler des actes monstrueux, illustrant comment l’armée israélienne cible délibérément des civils isolés avec des snipers ou des bombardements aériens. Ces enregistrements dévoilent la brutalité de l’armée israélienne envers des individus sans défense, exposant ainsi des crimes de guerre perpétrés par l’occupation.