Après le report de son invasion, un expert militaire met en garde contre une possible supercherie israélienne concernant Rafah
Le report de l’invasion par l’armée israélienne suscite des interrogations quant à une éventuelle manœuvre de diversion. L’expert militaire et stratégique, le colonel Hatem Karim Al-Falahi, soulève des préoccupations quant à la situation à Rafah.
Les réservistes israéliens appelés en renfort
L’armée israélienne a annoncé la mobilisation de deux brigades de réservistes pour mener davantage d’opérations dans la Bande de Gaza. Cette démarche vise à maintenir l’effort, se préparer à la défense et assurer la sécurité des habitants, selon les autorités.
Une priorité maintenue sur Gaza
Le colonel Al-Falahi souligne que l’appel des réservistes indique que Gaza demeure une priorité en termes de menaces. Il mentionne que des zones restent instables, que ce soit celles où des incursions ont déjà eu lieu ou Rafah, au sud de Gaza.
Renforts et nouvelles opérations envisagés
Selon l’expert, l’armée israélienne pourrait avoir besoin de troupes supplémentaires pour renforcer les secteurs militaires et la force de frappe à Gaza. Il évoque la possibilité d’étendre les opérations à toutes les zones où des incursions ont été menées depuis le début du conflit.
Un choix stratégique en suspens
Le colonel Al-Falahi prévient que plusieurs unités militaires israéliennes sont toujours déployées près de Gaza et pourraient être redéployées pour de nouvelles opérations de nettoyage dans le nord, le centre ou éventuellement à Khan Younès. Il souligne également la possibilité d’ouvrir un nouveau front, comme à Rafah.
Des déclarations israéliennes sous surveillance
L’expert met en garde contre une possible supercherie dans les déclarations israéliennes concernant le report de l’attaque sur Rafah. Il souligne que ces annonces pourraient faire partie d’une stratégie de diversion.
Pressions américaines et enjeux locaux
Il souligne que les pressions américaines commencent à se faire sentir en Israël concernant l’offensive sur Rafah, en raison de la présence d’un grand nombre de civils nécessitant une évacuation. Il insiste sur les autres fronts chauds auxquels Israël fait face, tels que la Cisjordanie et le Liban.