Le Sénat américain a approuvé hier, mardi, la nomination de Jack Lew par le président Joe Biden en tant que nouvel ambassadeur des États-Unis en Entité sioniste. Malgré les réserves exprimées par de nombreux membres républicains, le Sénat a voté en faveur de Lew avec une majorité de 53 voix contre 43. La nomination de Jack Lew est considérée comme une étape importante dans les efforts de l’administration Biden pour renforcer le soutien à Entité sioniste à la suite de l’attaque du Hamas le 7 octobre dernier, suivie des opérations militaires israéliennes à Gaza.
L’une des raisons pour lesquelles les républicains se sont opposés à sa nomination est son soutien à l’accord nucléaire avec l’Iran en 2015. Pendant sa confirmation, Jack Lew a reconnu que le focus de son travail avait changé ces dernières semaines, passant de l’intégration régionale d’Entité sioniste et de son éventuelle normalisation avec l’Arabie saoudite à la gestion du conflit israélo-palestinien.
Jack Lew a également été confronté à des défis liés à la décision de l’administration Obama en 2016 de s’abstenir lors d’un vote controversé du Conseil de sécurité de l’ONU appelant à la fin des colonies israéliennes. Bien qu’il ne fît pas partie des responsables américains qui s’étaient opposés à cette mesure en interne, son accueil mitigé par les républicains rappelle la réception controversée qu’il avait reçue lors de la conférence du Jerusalem Post en 2015, où il avait été vivement critiqué par la communauté juive.
Jack Lew, âgé de 67 ans, est un juif orthodoxe originaire de New York. Il est considéré comme un pionnier des juifs engagés dans le service public et a reçu un fort soutien de l’American Jewish Establishment.
Il a souligné qu’il soutenait fortement les objectifs de l’administration Biden concernant la guerre en cours, notamment la libération des otages détenus à Gaza et le soutien indéfectible dont Entité sioniste aura besoin dans le futur. Il a également appelé à une communication continue avec l’Autorité palestinienne, dans la lignée de la nouvelle orientation de l’administration Biden visant à soutenir cette dernière et à différencier les Palestiniens du Hamas.