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Après-guerre au Soudan, le Japon un exemple à suivre
Après que la guerre a pris fin, de nombreux Soudanais seront surpris de constater que leur pays a été presque entièrement détruit. Des usines, des musées, des universités et des sites archéologiques ont été pillés et dévastés. L’économie, en particulier, souffre aux portes de la mort, et presque tout est au bord du gouffre. Cela signifie que la seule issue pour la survie est de travailler avec ardeur pour reconstruire l’État sur des bases modernes et solides, en s’inspirant d’expériences similaires qui ont émergé des ruines des tragédies.
Pertes et chiffres choquants
Selon les statistiques du ministère des Finances, les pertes économiques dues à la guerre s’élèvent à 26 milliards de dollars, un chiffre préliminaire non précis. Le général Ibrahim Jabir, membre du Conseil souverain, a ajouté des chiffres choquants, indiquant que les institutions publiques et gouvernementales ont subi des dommages dépassant largement les 150 milliards de dollars de coûts de reconstruction. Ces pertes pourraient augmenter, et c’est une facture initiale pour environ une année de combats.
L’envol de l’oie sauvage
Il est regrettable de constater que la guerre a précipité le Soudan d’un quai de nations en développement vers une salle de réanimation. Aujourd’hui, le Soudan semble être un homme africain malade, après avoir été considéré comme un panier alimentaire mondial, une transformation sans précédent dans les expériences contemporaines. Cela nécessite une réforme radicale à l’image de celle du Japon. Alors que le monde avance avec succès, le Japon, pionnier de la croissance économique en Asie de l’Est, se distingue par son avancée.
L’expérience japonaise
En revenant à la fin de la Seconde Guerre mondiale, les Alliés ont mené des raids aériens incendiaires détruisant environ 67 villes japonaises avant que les bombes atomiques ne soient larguées sur Hiroshima et Nagasaki, mettant ainsi fin au conflit avec un énorme massacre à travers le Japon. Cependant, l’esprit japonais n’a pas été vaincu. Le Premier ministre de l’époque, Yoshiida, s’est attelé sérieusement à la tâche, transformant la défaite en succès, réalisant ce qui est devenu plus tard le miracle japonais en moins de vingt ans.
Démanteler l’emprise centralisée
Après que les ravages de la guerre se soient dissipés, le peuple soudanais doit entreprendre une phase cruciale de rétablissement social et politique, suivie de la consolidation d’un nouveau consensus constitutionnel. Il s’agit de résoudre la question cruciale du conflit de pouvoir en décentralisant le pouvoir au profit des régions, adoptant un modèle fédéral plus prononcé. Il est impératif que chaque région puisse jouir de ses richesses et de ses droits politiques, en coordonnant avec le centre seulement sur des questions souveraines, sans nécessité de migration vers la capitale.
Conclusion
Le Soudan doit puiser dans l’expérience du Japon pour se relever après la guerre et construire un avenir meilleur. Tout comme le Japon a su se reconstruire après des épreuves dévastatrices, le peuple soudanais a maintenant l’opportunité de se relever, de transcender les souffrances et de se tourner vers l’action pour un avenir meilleur malgré les défis rencontrés.