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Abus des droits de l’homme par l’armée du Myanmar : un système organisé

par Sara
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Abus des droits de l'homme par l'armée du Myanmar : un système organisé

Abus des droits de l'homme par l'armée du Myanmar : une stratégie organisée

L'armée du Myanmar fait l'objet d'accusations de violations des droits de l'homme depuis des années. De nouvelles révélations suggèrent que ces actes sont institutionnalisés, rappelant l'importance de la responsabilité à tous les niveaux de commandement en matière de respect des droits de l'homme et de prévention des abus systémiques.

Violations systématiques des droits de l'homme par l'armée du Myanmar

Une recherche récente associe les violations présumées des droits de l'homme par l'armée du Myanmar aux soldats et aux commandants, suggérant que ces actions sont institutionalisées. Parmi ces abus, citons les exécutions, les disparitions, le viol et les tortures, qui causent une immense souffrance à la population.

L'incident marquant de Nam Neang

Au mois de mars, un groupe de soldats de l'armée du Myanmar est entré dans un village près de la frontière avec la Thaïlande. Après plusieurs jours de combats intensifs avec les groupes armés opposés au coup d'État de février 2021, les militaires ont assiégé le temple du village de Nam Neang où 18 personnes s'étaient réfugiées. Ils ont ensuite exécuté ces personnes et partagé les photos des cadavres sur les réseaux sociaux. Cet incident constitue un crime au regard du droit international.

La responsabilité du Lieutenant-Général Aung Aung

D'après des recherches publiées par le Security Force Monitor (SFM), ce n'est qu'une des nombreuses violations commises par les troupes sous le commandement du Lieutenant-Général Aung Aung. Le Lieutenant-Général a déclaré que les individus tués étaient des combattants anti-coup d'État.

La structure de commandement de l'armée du Myanmar sous les projecteurs

L'étude du SFM révèle que de nombreux soldats de rang inférieur accusés de violations des droits de l'homme étaient directement liés à leurs supérieurs hiérarchiques. Les recherches du SFM décrivent un schéma répétitif de violations commises par les mêmes unités militaires, même après le remplacement de leur commandant. Cela suggère une politique top-down de perpétuation des abus.

Implication des commandants de l'armée du Myanmar

L'étude a également révélé que 64% des commandants supérieurs de l'armée avaient des unités sous leur commandement accusées de disparitions, de meurtres, de viols ou de tortures. De plus, 54% de ces commandants ont été promus après que de tels actes ont été commis par leurs unités. Cette constatation pourrait avoir des implications potentielles dans les efforts visant à rendre justice aux victimes des abus commis par l'armée du Myanmar.

Une stratégie organisée de violations des droits de l'homme

Les experts affirment que cette étude peut aider à établir des preuves de crimes de guerre et de génocide contre les forces armées. Thomas Kean, expert sur le Myanmar avec le groupe Crisis, soutient que la majorité des commandants supérieurs de l'armée sont impliqués dans ces violations. En outre, Ronan Lee, un expert sur le Myanmar et les Rohingya à la Loughborough University London, affirme également que ces recherches renforcent l'idée que les hauts dirigeants de l'armée du Myanmar devaient être au courant des conséquences de la promotion de ces individus à des postes de commandement.

Conclusions sur l'ampleur des violations commises par l'armée du Myanmar

Dans l'ensemble, l'étude du SFM met en évidence une culture de violations flagrantes et systématiques des droits de l'homme au sein de l'armée du Myanmar. Cette recherche approfondie permet de mieux comprendre les chaînes de commandement et les liens entre les soldats de rang inférieur accusés d'abus et leurs supérieurs. C'est un élément clé pour comprendre la responsabilité à tous les niveaux de commandement, assurer une transparence accrue et prendre des mesures pour mettre fin à ce système organisé d'abus des droits de l'homme. En fin de compte, une meilleure responsabilité pourrait aider à prévenir les abus futurs et à poursuivre ceux qui en sont responsables.

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