À Gaza, sous les bombes, prières intenses fin Ramadan
Des centaines de Palestiniens ont célébré hier, samedi, les premières nuits des dix derniers jours du mois de Ramadan dans l’acte d’adoration de l’« itikaf » dans une tente installée à l’intérieur d’une école située dans le quartier de Shejaiya, à l’est de la ville de Gaza.
Malgré la guerre qui sévit dans la région, des centaines de Palestiniens ont observé l’« itikaf » à l’intérieur de l’école Al-Daraj, dans le quartier de Shejaiya, à l’est de la ville de Gaza, où ils ont prié au son des bombardements incessants dans la ville.
Les invocations des imams se sont concentrées sur la prière pour la guérison des blessés et pour que Dieu accorde aux familles des martyrs la patience, en espérant que Dieu mettra rapidement fin à la guerre contre la bande de Gaza.
Les Palestiniens n’ont pas opté pour les prières dans les mosquées par crainte d’être la cible d’attaques, et en raison de la destruction par l’armée israélienne d’un grand nombre de lieux de culte pendant la guerre dans la région.
Depuis le début de l’agression le 7 octobre dernier, Israël a entièrement détruit 224 mosquées et partiellement endommagé 290 autres, selon un communiqué du bureau de presse du gouvernement de la région.
Environ deux millions de Palestiniens ont été déplacés de leurs foyers en raison de l’incursion israélienne et des bombardements des maisons pendant la guerre, imposant une situation humanitaire difficile aux habitants de Gaza en raison du manque de soins médicaux, de nourriture et d’eau.
Israël a continué sa guerre destructrice contre la bande de Gaza pendant le mois de Ramadan, causant la mort et la blessure de dizaines de milliers de personnes et provoquant une catastrophe humanitaire sans précédent, ainsi qu’une destruction massive des infrastructures et des biens.
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