7 massacres à Gaza et maladies croissantes chez les déplacés
Le ministère de la Santé à Gaza a annoncé une augmentation du nombre de victimes de la guerre israélienne, signalant que l’occupation a commis 7 massacres dans la région en l’espace de 24 heures, alors que la situation sanitaire se détériore parmi les déplacés à travers le territoire assiégé.
Le ministère a déclaré dans un communiqué aujourd’hui, jeudi, que le nombre de victimes de la guerre israélienne dans la région s’élevait à 31 341 morts et 73 134 blessés depuis le 7 octobre.
Il a souligné que l’occupation a commis 7 massacres dans la région en l’espace de 24 heures, faisant 69 morts et 110 blessés.
Le ministère a confirmé que plusieurs victimes étaient toujours sous les décombres et dans les rues, et que l’occupation empêchait les équipes médicales et de défense civile d’y accéder.
Notre correspondant a rapporté que 9 Palestiniens ont été tués dans un raid israélien visant une maison de la famille Al-Attar dans le camp de réfugiés de Bureij au centre de Gaza, les corps des martyrs ayant été transportés à l’hôpital des Martyrs d’Al-Aqsa à Deir Al-Balah.
De plus, 3 personnes ont été blessées lors d’une frappe israélienne tôt ce matin, qualifiée de violente, dans le camp de Jabalia au nord de Gaza, qui a visé une maison de la famille Al-Tabaibi dans le quartier de As-Sakka, causant des dégâts humains et matériels.
Le correspondant a ajouté que les forces d’occupation avaient bombardé des maisons résidentielles près de la mosquée As-Sousi dans le camp de Shati à Gaza, causant d’importants dégâts matériels sans signaler de blessures humaines jusqu’à présent.
Aggravation des maladies et de la famine
La situation sanitaire s’est aggravée dans plusieurs régions de Gaza en raison de l’écoulement des eaux usées, de la contamination de l’eau potable et de son utilisation, entraînant la propagation de maladies.
En janvier dernier, l’Autorité de qualité environnementale palestinienne a révélé que 66% des habitants de Gaza souffraient de maladies transmises par l’eau contaminée, telles que le choléra, la diarrhée chronique et les maladies intestinales.
À Jabalia, les eaux usées s’infiltrent dans les maisons des citoyens et les centres d’hébergement, alors que la municipalité de Jabalia a cessé complètement ses activités en raison de la destruction par Israël de ses équipements pendant les bombardements.
Le maire de la municipalité de Jabalia, Mazen Al-Najjar, a déclaré qu’Israël avait détruit plus de 70% des puits d’eau potable et utilisable depuis le début de la guerre.
Al-Najjar a ajouté que les équipes municipales avaient cessé de fournir des services aux citoyens de Gaza après la destruction par Israël de 23 de leurs véhicules au cours de la semaine écoulée, entraînant leur destruction. Il a souligné que l’eau pompée de manière rudimentaire par les habitants était contaminée, entraînant une augmentation des cas de maladies complexes dans la société palestinienne.
Il a ajouté que les habitants de Gaza souffraient d’une véritable famine, en raison de la pénurie alimentaire et de la guerre menée contre Gaza.
Il a confirmé que la ville de Jabalia abritait 40 camps de déplacés suite aux énormes destructions causées par Israël dans les villes de Beit Lahia et Beit Hanoun au nord de la région, et a souligné que les citoyens et les déplacés souffraient du manque de ressources essentielles telles que la nourriture, les boissons et le carburant, aggravant ainsi leur souffrance en raison de la guerre.