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Une garantie de 520 millions d’euros pour les JO d’hiver 2030
Selon des informations révélées par le « Monde », le gouvernement français prévoit d’inclure une garantie financière de 520 millions d’euros dans le budget de l’État pour 2025. Cette annonce a été faite lors d’une déclaration du Premier ministre Michel Barnier, qui a confirmé l’engagement de l’État à soutenir l’organisation des Jeux olympiques d’hiver 2030.
Engagement du gouvernement envers le CIO
Michel Barnier a adressé un courrier au président du Comité international olympique (CIO), Thomas Bach, dans lequel il déclare son intention de garantir le financement de tout déficit éventuel du comité d’organisation des JO d’hiver. Ce soutien était attendu par le CIO puisqu’il est essentiel pour officialiser l’attribution des Jeux d’hiver 2030 aux Alpes françaises.
Dans sa correspondance, M. Barnier, ancien coprésident du Comité d’organisation des Jeux d’Albertville en 1992, a précisé que ces engagements budgétaires seront détaillés dans le projet de loi de finances pour l’année 2025, qui sera examiné par l’Assemblée nationale à partir du 21 octobre.
Réactions des responsables régionaux
La nouvelle de cette garantie a suscité des réactions positives. Renaud Muselier, président de la région Provence-Alpes-Côte d’Azur, a remercié le Premier ministre pour cet engagement envers un projet qui profitera aux territoires. De même, Laurent Wauquiez, ancien président de la région Auvergne-Rhône-Alpes, a exprimé sa satisfaction sur les réseaux sociaux, affirmant que « le rêve devient réalité ».
Prévisions budgétaires et risques financiers
Le CIO avait accordé un délai jusqu’au 1er octobre pour que la France fournisse cette garantie. Cependant, en raison de la dissolution de l’Assemblée nationale par Emmanuel Macron et des élections législatives qui ont suivi, la transmission de cette garantie a été retardée d’un jour. Selon les prévisions établies par les deux régions impliquées dans le projet, le budget total pour les JO d’hiver 2030 devrait s’élever à environ 3 milliards d’euros, répartis entre les coûts d’organisation (2 milliards) et les infrastructures (1 milliard).
Cependant, un rapport de l’inspection générale des finances, commandé par l’ancien premier ministre Gabriel Attal, avait déjà mis en garde contre un risque de dépassement du budget initialement prévu.
Les prochaines étapes concernant l’organisation des JO d’hiver 2030 dépendront de la validation de cette garantie lors des discussions au sein de l’Assemblée nationale.