Israël déclare la fin de l’armée du Hamas à Gaza
Selon Yoav Gallant, ministre israélien de la Défense, un accord de trêve pourrait représenter une « occasion stratégique » pour modifier la situation sécuritaire à Gaza. Cette déclaration intervient dans un contexte tendu, marqué par des frappes israéliennes sur des zones humanitaires, qui ont coûté la vie à 40 personnes, selon la Défense civile gazaouie.
Les divergences entre Israël et le Hamas compliquent un cessez-le-feu
Un accord de trêve à Gaza, permettant de libérer les otages retenus par le Hamas, serait considéré comme une « occasion stratégique » pour Israël. Lors d’un entretien accordé à des journalistes, Gallant a souligné que ramener les otages n’est pas seulement un objectif de guerre, mais qu’il reflète également les valeurs israéliennes. Il a également affirmé que « le Hamas, en tant que formation militaire, n’existe plus » dans la bande de Gaza après plus de onze mois de conflit.
Le ministre a ajouté que, bien que le Hamas mène désormais une guerre de guérilla, Israël continue de traquer ses dirigeants et de les combattre, cette situation a poussé Gallant à suggérer qu’Israël devrait envisager un accord permettant une pause des combats pendant six semaines, tout en facilitant le retour des otages, ce qui serait une première étape vers un cessez-le-feu permanent, selon les propositions du président Biden.
Un membre de l’ONU condamne les « frappes aériennes meurtrières d’Israël »
Ce contexte de conflit est aggravé par les déclarations de l’émissaire de l’ONU pour le processus de paix au Moyen-Orient, qui a condamné les frappes aériennes israéliennes sur une zone humanitaire, dans un communiqué, Tor Wennesland a exprimé sa ferme opposition à ces frappes, qui sont intervenues dans une zone densément peuplée à Khan Younès. Il a souligné que « les civils ne devraient jamais être utilisés comme boucliers humains », en référence à la position de l’armée israélienne, qui prétend avoir visé un centre de commandement du Hamas.
Le ministère de la Santé annonce un nouveau bilan de 41.020 morts
Le ministère de la Santé gazaoui, a révélé un bilan tragique de 41.020 morts dans le territoire depuis le début de la guerre, qui entre maintenant dans son douzième mois, au cours des dernières 24 heures, au moins 32 personnes ont perdu la vie, et au total, 94.925 blessures ont été rapportées depuis le déclenchement des hostilités