Le réarmement russe inquiète l’Europe, les États-Unis et l’OTAN
Selon le journal Le Monde, l’industrie de la défense en Russie se réorganise depuis plusieurs mois, démontrant une capacité significative de développement. La Russie a conclu des accords avec la Corée du Nord, l’Iran et la Chine, surprenant et inquiétant les Européens et les Américains, et impactant leur soutien militaire à long terme à l’Ukraine.
Réorganisation de l’industrie de défense russe
Le nombre de tanks, drones et missiles que l’armée russe peut déployer, après plus de deux ans de guerre, reste, selon de nombreux experts, la clé du maintien de l’équilibre entre les parties russe et occidentale. Un facteur important est également le nombre de pertes humaines, étant une autre clé du conflit.
Soutien aux pays ostracisés
Malgré les sanctions imposées par les États-Unis et l’Union européenne qui ont entravé l’industrie de défense russe en début de conflit, Moscou a réussi à contourner ces sanctions partiellement par des tactiques d’évasion. La Russie a renforcé son soutien militaire à l’aide de pays comme l’Iran et la Corée du Nord, utilisant des drones-suicides fournis par Téhéran et exploitant une ligne d’assemblage russe pour ces drones en Tatarstan.
Renforcement des capacités militaires russes
Pour appuyer ses efforts de guerre, la Russie a sollicité le soutien de pays ostracisés et a augmenté sa production de missiles de croisière, dépassant les niveaux d’avant-guerre. Elle a également intensifié la production annuelle de tanks, démontrant des signes de renforcement continu de ses capacités militaires.
Répercussions économiques
Outre la sécurisation des chaînes d’approvisionnement, Moscou investit dans l’expansion de sites de production d’avions de chasse, de missiles et de drones. En réponse à la montée de l’industrie de défense russe, le Trésor américain a élargi les sanctions contre plus de 300 entreprises contribuant à l’effort militaire russe dans le monde, affectant plusieurs sociétés en Chine, au Kazakhstan, en Bulgarie et à Hong Kong.
Perspectives d’avenir incertaines
Malgré les incertitudes entourant la capacité de la Russie à maintenir ses efforts militaires, les stocks déjà constitués indiquent son approche proche de cet objectif. Selon des experts, la Russie pourrait poursuivre son offensive en Ukraine pendant encore deux à trois ans ou même plus longtemps, mettant ainsi une pression croissante sur les membres de l’OTAN.