Blessures et fractures : Israël autorise la visite des détenus de Gaza en juillet
Deux institutions palestiniennes dédiées aux droits des prisonniers ont annoncé qu’Israël avait approuvé la visite des détenus de la bande de Gaza dans ses prisons à partir du mois de juillet prochain. Cependant, elles ont souligné que cette visite était « soumise à toute modification ou évolution ».
Efforts en faveur des détenus de Gaza
Les institutions palestiniennes travaillent en collaboration avec d’autres organisations pour suivre de près la situation des prisonniers de Gaza, qui représente l’un des défis les plus importants auxquels elles sont confrontées.
Améliorations récentes dans les réglementations
Des modifications récentes ont été apportées aux lois régissant les détenus de Gaza, permettant la divulgation de leurs lieux de détention et la possibilité de visites, selon le communiqué des institutions.
Situation des détenus et des prisonniers
Les institutions signalent que, après huit mois depuis la guerre à Gaza, l’occupation refuse de divulguer les noms des détenus ou toute information les concernant, y compris leurs conditions de vie, de santé et les circonstances de leur arrestation.
Les équipes légales sont toujours empêchées de les visiter, et ils sont détenus dans des camps et des prisons secrètes, subissant des actes de violence, de torture et de mauvais traitements.
Situation judiciaire et internationale
Israël poursuit ses actions en dépit des ordres de la Cour internationale de justice de cesser les attaques dans le sud de la bande de Gaza et de prendre des mesures pour améliorer la situation humanitaire dans le territoire.
Israël ignore également la demande du procureur de la Cour pénale internationale d’émettre des mandats d’arrêt internationaux contre le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le ministre de la Défense Yoav Gallant.
Bilan humain de la guerre
La guerre israélienne contre Gaza a causé la mort et la blessure de plus de 121 000 Palestiniens, la plupart étant des enfants et des femmes, ainsi que la disparition de plus de 10 000 personnes. Le territoire fait face à un immense dévastation et une famine qui a coûté la vie à de nombreux enfants et personnes âgées.