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Human Rights Watch exhorte l’Inde à cesser de discriminer
L’organisation Human Rights Watch a appelé le nouveau gouvernement indien à annuler les lois et politiques discriminatoires à l’égard des minorités religieuses et d’autres catégories de population vulnérables. Elle a également demandé la fin de la répression contre la société civile et les médias.
Appel au Premier Ministre Narendra Modi
Dans une lettre adressée au Premier Ministre Narendra Modi, investi en tant que Premier Ministre le neuvième jour du mois en cours, Human Rights Watch l’a exhorté à prendre des mesures concrètes pour protéger les droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels fondamentaux.
Agenda pour la protection des droits humains
L’organisation a souligné la nécessité pour le nouveau gouvernement indien de mettre en place un agenda visant à renforcer et protéger les droits de l’homme, à promouvoir la primauté du droit, à renforcer les institutions démocratiques et à garantir le droit de chaque Indien à un niveau de vie décent, incluant la nourriture, l’éducation, la santé et la protection sociale.
Protection des activistes et des journalistes
Ellen Pearson, directrice pour l’Asie chez Human Rights Watch, a insisté sur la nécessité pour le gouvernement de ne pas utiliser des lois antiterroristes et d’autres mesures arbitraires pour priver les activistes, les journalistes et d’autres de leurs droits. Elle a ajouté que le gouvernement devait traiter ses détracteurs, protéger la liberté d’expression et d’association, et permettre l’expression de l’opposition au lieu de museler les opposants.
Appels pour le maintien des libertés
L’organisation a appelé le nouveau gouvernement indien à préserver la liberté d’expression, de réunion et de former des associations, ainsi que les droits numériques, y compris le droit à la vie privée. De plus, elle a demandé la fin de la violence et de la discrimination contre les minorités religieuses et les groupes vulnérables, la fin de la violence contre les femmes et les filles, l’amélioration de l’accès à l’éducation, et la fin de l’impunité des forces de sécurité.