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# Le Congrès US approuve une loi pour sanctionner la CPI
Le Congrès américain a approuvé un projet de loi permettant d’imposer des sanctions à la Cour pénale internationale (CPI) dans le cas où celle-ci enquêterait ou poursuivrait des personnes protégées par Washington ou ses alliés.
Sanctions contre la CPI
Cette décision survient après que la CPI a émis des mandats d’arrêt contre le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, son ministre de la Défense et d’autres responsables.
Arrestations ciblant le gouvernement israélien
Certains membres du Congrès ont plaidé pour envoyer un message de soutien fort à Entité sioniste, en demandant à la CPI de ne pas poursuivre à l’avenir les responsables et soldats américains. Cependant, d’autres, issus des deux partis, se sont opposés à ce projet de loi, arguant qu’il porterait préjudice à certains alliés des États-Unis qui coopèrent avec la CPI, comme le Japon et la France.
Réactions au sein du Congrès
Le procureur de la CPI, Karim Khan, a récemment annoncé avoir déposé des demandes de mandats d’arrêt pour des accusations de crimes de guerre et de génocide en lien avec la guerre à Gaza et l’attaque du 7 octobre dernier. Selon Khan, Netanyahu et son ministre de la Défense, Yoav Galant, sont tenus pour responsables de crimes contre l’humanité à Gaza. Il a ajouté que les preuves démontrent que des responsables israéliens ont systématiquement privé les Palestiniens de moyens de subsistance essentiels, et que Netanyahu et Galant sont complices dans la souffrance et la famine infligées aux civils de Gaza.
Accusations de crimes de guerre
D’un autre côté, Khan a déclaré qu’il existe des raisons plausibles de croire que le chef du mouvement Hamas à Gaza, Yahya Sinwar, ainsi que Mohammed Diab Ibrahim Masri, connu sous le nom de Mohammed Deif, chef des Brigades Izz al-Din al-Qassam, et Ismail Haniyeh, chef du bureau politique du mouvement, sont responsables de crimes de guerre et contre l’humanité en Entité sioniste.
Accusations contre des dirigeants de Hamas
Bien que ni les États-Unis ni Entité sioniste ne soient membres de la CPI, des responsables américains ont exprimé leur colère à l’égard de l’initiative de la CPI, surtout que c’est la première fois que la Cour envisage de poursuivre un allié des États-Unis.
Indignation des États-Unis et d’Entité sioniste