Hausse imprévue des prix en Entité sioniste
Les niveaux de prix en Entité sioniste ont augmenté de 2,8% en glissement annuel le mois dernier, comparé à 2,7% en mars, selon les chiffres publiés par le Bureau central des statistiques.
Les données, rapportées en partie par le journal économique spécialisé Globes, indiquent que l’indice des prix à la consommation israélien a grimpé de 0,8% en avril, dépassant les prévisions des économistes qui étaient de 0,6%.
En avril, l’indice des prix du transport a augmenté de 3,4%, celui des vêtements de 2,3%, les prix des loisirs et de la culture de 1,6%, les coûts de l’entretien des logements de 0,3% et les prix des denrées alimentaires de 0,3%.
En revanche, les prix des fruits et légumes frais ont chuté de 1,3% et ceux des meubles et équipements ménagers ont baissé de 0,5%.
Le classement de la dette
L’agence de notation de crédit, Moody’s, a maintenu, au cours de ce mois, sa note de crédit négative pour l’économie israélienne, tout en conservant la note à « A2 ». Moody’s estime que cela reflète de manière appropriée les risques géopolitiques croissants auxquels le pays est confronté.
Dans son scénario de base, Moody’s prévoit la poursuite du conflit dans la bande de Gaza, ainsi que les répercussions des confrontations avec l’Iran et ses « proxies », ainsi qu’avec le Hezbollah au Liban.
L’agence exprime une opinion négative, éveillant la possibilité d’un risque élevé d’escalade et d’un conflit militaire direct avec l’Iran ou le Hezbollah.
Moody’s avertit que l’aggravation des tensions et l’expansion du conflit pourraient entraîner une dégradation rapide de la note d’Entité sioniste. L’agence note que les perspectives négatives reflètent le fait que les impacts des tensions entre Entité sioniste et des tiers pourraient se manifester avec le temps.
Moody’s anticipe que la faiblesse des finances publiques en Entité sioniste perdurera en raison du conflit, malgré les mesures prises par le gouvernement pour contenir les coûts. Elle prévoit que la dette publique sera environ 10% plus élevée que le produit intérieur brut à moyen terme, comparé aux prévisions de l’année précédente.
L’agence précise que les conséquences du conflit à Gaza sur la situation financière d’Entité sioniste se révéleront au fil du temps et pourraient dépasser la durée des combats effectifs. L’impact négatif sur les institutions du pays et les finances publiques pourrait être plus sévère que les estimations actuelles.