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Entité sioniste conditionne l’envoi de sa délégation au Caire à une réponse de Hamas
La radio officielle israélienne a déclaré aujourd’hui, samedi, que le gouvernement conditionnait l’envoi d’une délégation dirigée par le chef des renseignements extérieurs israéliens, David Barnea du Mossad, pour des discussions sur l’échange de prisonniers au Caire, à une réponse qualifiée de « positive » du Mouvement de résistance islamique, Hamas.
La nature de la réponse « positive » qu’Entité sioniste attend de Hamas n’a pas été clarifiée par la radio, cependant, lors des négociations à Doha et au Caire, Entité sioniste a rejeté les exigences du mouvement, notamment le retour inconditionnel des déplacés dans le nord de la bande de Gaza, le retrait total de Gaza et un arrêt permanent des tirs.
La radio officielle a indiqué que le gouvernement israélien n’avait pas encore décidé d’envoyer sa délégation dirigée par le chef du Mossad pour les pourparlers sur les prisonniers, qui débuteront demain dimanche au Caire, soulignant que si l’envoi de la délégation est décidé, cela se fera après-demain lundi.
Pressions pour parvenir à un règlement
De son côté, le journal « Wall Street Journal » a rapporté que le président américain, Joe Biden, a demandé au Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, de parvenir à un règlement avec Hamas concernant le retour des Palestiniens dans le nord de la bande de Gaza.
De même, la chaîne américaine « NBC » a cité des responsables américains affirmant que Biden a demandé à Netanyahu d’accepter un cessez-le-feu et d’élargir les pouvoirs de la délégation de négociation.
Biden a expliqué à Netanyahu que si celui-ci n’acceptait pas le cessez-le-feu, les relations changeraient considérablement, selon le réseau américain.
De son côté, le site Axios a cité des sources bien informées affirmant que Netanyahu a déclaré qu’il y aurait de nouvelles mesures en ce qui concerne l’aspect humanitaire à Gaza, donc qu’une suspension des combats n’est pas nécessaire.
Réponse d’Entité sioniste dans les négociations
Entité sioniste avait précédemment proposé, lors des négociations, de permettre le retour de 2000 déplacés par jour dans le nord de la bande de Gaza, principalement des femmes et des enfants, avec un maximum de 60 000 Palestiniens pouvant revenir, à l’exception des hommes âgés de 18 à 50 ans.
Entité sioniste avait également stipulé que les 2000 personnes identifiées devraient revenir après 10 jours à deux semaines de la mise en œuvre d’un cessez-le-feu qui durerait 6 semaines, selon des sources arabes citées par le « Wall Street Journal ».
Tel Aviv a affirmé que ceux qui souhaitent retourner au nord devraient passer par des points de contrôle militaires israéliens, sous prétexte d’empêcher les membres du Hamas de se faufiler à nouveau vers le nord.
Hamas a rejeté les conditions israéliennes, en insistant sur un retour inconditionnel des déplacés et sur un arrêt permanent des tirs, estimant que l’entêtement israélien fait tourner les négociations en « cercle vicieux ».