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Fatwas et décrets religieux dans le cinéma égyptien
La scène cinématographique égyptienne n’a pas été dépourvue d’une dimension religieuse dans de nombreux de ses films en général. Elle n’a pas non plus manqué l’une des manifestations les plus importantes du discours religieux, à savoir la fatwa. Nous avons ainsi vu plusieurs films où la fatwa semblait faire partie intégrante du travail dramatique ou cinématographique, en particulier à une époque où la narration s’appuyait sur des romans littéraires ou sur des films écrits par des écrivains de renom dans la littérature arabe et égyptienne.
Fatwas en cinéma : exploration peu étudiée
Alors que la position de la fatwa et des muftis vis-à-vis du cinéma et de l’art en général a souvent été abordée, une autre sphère n’a pas reçu l’attention de la recherche et de l’écriture : la fatwa dans les films cinématographiques. Peu d’études exhaustives ont examiné ce sujet, sa validité du point de vue juridique et si son exploitation à des fins dramatiques était justifiée. Pourquoi la fatwa était présente dans de nombreux films par le passé, alors qu’elle a complètement disparu depuis un certain temps ?
Films centrés sur les fatwas
Parmi les films où la fatwa était un pilier du développement du scénario, on trouve le film « Un Soupçon de Peur », qui raconte l’histoire du village d’Al Dahshna, sous l’emprise d’un tyrannique pilleur nommé Atrees.
Conclusions dramatiques basées sur des fatwas
Plusieurs films ont conclu leur intrigue sur une fatwa, que ce soit un avis solide ou incertain représentant une opinion juridique parmi les quatre écoles de pensée. Par exemple, le film « Des Hommes sans Visage » met en avant un décret sur l’interdiction d’épouser une femme avec qui le père a commis l’adultère.
Raisons de l’absence actuelle
Cette vue d’ensemble des fatwas dans le cinéma égyptien souligne la disparition progressive de ces éléments religieux dans les œuvres artistiques contemporaines. Le cinéma, autrefois ancré dans la réalité sociale et religieuse, a évolué pour se concentrer davantage sur des thèmes comme le crime et la drogue, délaissant les considérations religieuses.