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Le Périphérique Parisien : Baisse de Vitesse à 50 km/h
Publié le 27/09/2024 à 20:11, mis à jour le 27/09/2024 à 21:54
Le périphérique parisien est quotidiennement emprunté par plus d’un million de véhicules. À partir du mardi 1er octobre, une nouvelle mesure de sécurité routière sera mise en place : la vitesse maximale autorisée va être abaissée à 50 km/h sur certains tronçons, et ce au lieu des 70 km/h actuels. Cette initiative s’appliquera initialement sur le segment de l’anneau qui relie la porte des Lilas (nord-est) à la porte d’Orléans (sud). Le déploiement complet de cette mesure aura lieu le 10 octobre, selon des informations fournies par la mairie de Paris.
Mise en Œuvre Progressive
Pour mettre en place cette nouvelle réglementation, plusieurs nuits de fermeture seront nécessaires pour installer la signalétique adéquate. La mairie a prévu six nuits de travaux sur différentes sections du périphérique, afin de permettre un changement en douceur. Patrick Bloche, premier adjoint à la mairie de Paris, a précisé qu’il n’y aura pas de verbalisation immédiate dès le 1er octobre. Une période de transition sera accordée pour modifier les panneaux et les radars.
Réactions à la Nouvelle Réglementation
La décision de réduire la vitesse sur cette voie urbaine appartient à la mairie de Paris, qui en assure la gestion. Le ministre délégué aux Transports, François Durovray, a exprimé son désaccord avec cette initiative, arguant que restreindre la circulation sans alternatives viables ne serait pas efficace. Toutefois, il a reconnu que « Anne Hidalgo est parfaitement en droit d’appliquer une réduction de la vitesse ».
Suite à une réunion entre Durovray et Hidalgo, un communiqué commun a souligné que la maire de Paris passera à l’action malgré le désaccord. Ce texte rappelle que cette décision a été prise après une concertation prolongée avec l’État et d’autres collectivités.
Critiques et Suivi de la Mesure
François Durovray a aussi déclaré que cette mesure impactera des millions de Franciliens et a regretté l’absence d’études d’impact sur ce sujet. Bien qu’il se montre respectueux de l’autonomie des collectivités locales, il a insisté sur l’importance d’une approche collaborative pour les futures politiques concernant le périphérique parisien.
Malgré les critiques, notamment de la part de la présidente de la Région Île-de-France, Valérie Pécresse, et d’organisations patronales, il a été convenu d’un suivi de la mesure, qui inclura une évaluation dans un an, associant le ministère des Transports, la Ville de Paris et la Région Île-de-France.