François Durovray s’oppose à la limitation de vitesse sur le périphérique parisien
Dans une interview accordée au « Parisien », François Durovray, le nouveau ministre délégué aux Transports, a exprimé son scepticisme concernant la décision de la maire de Paris, Anne Hidalgo. Cette dernière prévoit d’abaisser la vitesse maximale autorisée à 50 km/h sur le périphérique parisien à partir du 1er octobre.
Une décision contestée
François Durovray a déclaré lundi qu’il n’était « pas convaincu » par cette initiative. Dans ses propos, il a souligné : « Je pense que ce n’est pas une décision que la maire de Paris peut prendre seule ». Cet échange arrive dans le cadre de sa première interview depuis sa récente nomination.
Le ministre, qui a dirigé le conseil départemental de l’Essonne avant d’accéder à son poste actuel, a insisté sur le fait que le périphérique ne concerne pas uniquement les Parisiens. Il a indiqué qu’il souhaite dialoguer avec la maire de Paris sur le sujet, réaffirmant ainsi l’importance d’une concertation.
Les objectifs de la maire de Paris
Anne Hidalgo justifie son choix de réduire la vitesse sur ce tronçon urbain de 35 km afin de diminuer les nuisances sonores et la pollution de l’air. Cependant, elle considère avoir l’autorité nécessaire pour prendre cette décision sans attendre l’accord de l’État. De son côté, Valérie Pécresse, présidente de la région Île-de-France, a également exprimé son désaccord, suggérant qu’il serait plus judicieux d’installer des enrobés sonores autour du périphérique pour atténuer le bruit.
Propositions alternatives pour le périphérique de Paris
François Durovray, proche de Valérie Pécresse et ancien membre du conseil d’administration d’Île-de-France Mobilités, a plaidé pour des solutions alternatives. Selon lui, il est essentiel de développer des offres de transport alternatives avant de restreindre la circulation. Le ministre a expliqué : « Cela ne sert à rien de restreindre la circulation s’il n’y a pas d’alternatives ».
Covoiturage et infrastructures
En ce qui concerne l’idée d’installer une voie réservée au covoiturage sur le périphérique, François Durovray a appelé à la prudence. Il a affirmé que l’offre de covoiturage dans la région n’est pas encore « tout à fait mature », soulignant la nécessité d’une approche réfléchie.
Un dossier prioritaire
Enfin, François Durovray a mentionné que la question du périphérique parisien figure parmi les enjeux prioritaires à traiter dans l’immédiat, compte tenu du calendrier chargé qui l’attend.