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Mal être : Pourquoi les adolescents sont-ils sujets aux crises d’angoisse ou peurs paniques?
L’adolescence est une période charnière de la vie durant laquelle de nombreux changements physiologiques s’opèrent. À cela s’ajoute le développement de l’autonomie, de la maturité et une prise de conscience des difficultés de la vie. Les adolescents peuvent rencontrer des troubles psychologiques, tels que des troubles anxieux, des phobies, voire des TOC, qui se manifestent souvent par des crises d’angoisse.
Les adolescents sont effectivement plus vulnérables aux troubles anxieux, à cause des changements hormonaux, du stress scolaire, des relations sociales et de la recherche d’identité. Johanna Rozenblum, psychologue clinicienne, souligne cette sensibilité accrue.
Symptômes : Quels sont les signes d’une crise d’angoisse ou attaque de panique chez l’ado?
Les crises d’angoisse chez les adolescents se déclenchent souvent en réponse à des éléments stressants. Elles peuvent se manifester par des symptômes physiques tels que :
- Palpitations
- Respiration rapide
- Tremblements
- Tension musculaire
- Vertiges
- Sensation de perte de contrôle
Les attaques de panique partagent des causes et symptômes similaires, mais sont souvent plus intenses.
Quoi faire : Comment calmer/gérer la crise d’angoisse ou de panique d’un ado ?
Pour aider un adolescent en pleine crise d’angoisse, il est crucial d’être présent et rassurant. Voici quelques stratégies efficaces :
- Encourager la respiration lente et profonde pour réduire l’hyperventilation.
- Inviter l’adolescent à se concentrer sur des sensations physiques.
- Assurer un soutien verbal en parlant d’une voix douce et calme.
- Encourager une activité physique légère pour réduire la tension.
Si les crises persistent, consulter un professionnel est essentiel pour un suivi adapté.
Traitement : Quels médicaments pour l’anxiété pour les adolescents ?
Les traitements médicamenteux pour les troubles anxieux chez les adolescents sont généralement similaires à ceux des adultes, sous supervision médicale. Les thérapies psychologiques sont souvent privilégiées dans un premier temps pour éviter une médicalisation précoce.