Le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a averti mercredi que mettre fin au financement de l’Office de secours et de travaux des Nations unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNRWA) aurait des « conséquences catastrophiques » pour les habitants de la bande de Gaza, dévastée par la guerre.
Tedros Adhanom Ghebreyesus a déclaré : « Les décisions prises par plusieurs pays de cesser le financement de l’UNRWA, le principal fournisseur d’aide humanitaire dans cette crise, auront des conséquences catastrophiques pour le peuple de Gaza. »
Il a ajouté : « Aucune autre entité n’a la capacité de fournir le volume et la portée de l’aide dont ont besoin de manière urgente deux millions deux-cent-mille personnes à Gaza. Nous appelons à reconsidérer ces décisions. »
De son côté, le secrétaire général des Nations unies, António Guterres, a souligné hier que l’UNRWA représente « l’épine dorsale » de l’aide humanitaire à Gaza.
Guterres a déclaré à une commission des Nations unies chargée des droits des Palestiniens : « J’ai rencontré hier les donateurs pour écouter leurs inquiétudes et déterminer les mesures que nous prenons pour y faire face… L’UNRWA est l’épine dorsale de la réponse humanitaire dans toute la bande de Gaza. »
Des agences onusiennes ont souligné dans une déclaration commune mardi dernier que la suspension du financement de l’UNRWA était « une mesure grave et pourrait entraîner l’effondrement du système humanitaire à Gaza ».