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Actualités santé: Nouvelles règles sur produits intimes féminins dès avril en France
La protection de la santé des femmes est au cœur des préoccupations, et c’est dans cette optique que la DGCCRF a récemment annoncé des mesures importantes concernant les produits d’hygiène intime féminine en France. Dès le 1er avril, les fabricants de ces produits devront se conformer à de nouvelles règles visant à assurer la transparence et l’information des consommatrices.
Protéger les femmes
Cette décision vise avant tout à renforcer la transparence autour de la composition des produits d’hygiène intime féminine. En effet, les emballages et les notices d’utilisation devront désormais inclure des informations cruciales pour les utilisatrices, telles que la liste complète des composants utilisés. Cette mesure a pour objectif d’informer les consommatrices sur les substances et matériaux incorporés dans la fabrication de ces produits, permettant ainsi de prévenir les risques pour la santé associés à l’utilisation de substances toxiques.
Le syndrome de choc toxique (SCT) menstruel est une des complications graves liées à l’utilisation de certains produits d’hygiène intime. C’est pourquoi les fabricants devront fournir des instructions précises sur les modalités et précautions d’utilisation, ainsi que des informations sur les éventuels effets indésirables, dont le SCT.
Une réglementation pour la santé des femmes
Cette nouvelle réglementation fait suite à un rapport parlementaire de février 2020 recommandant la mention des substances toxiques sur les emballages des produits d’hygiène menstruelle. La DGCCRF insiste sur l’importance de fournir une information claire et précise aux consommatrices, afin de prévenir le syndrome de choc toxique et autres risques pour la santé liés à l’utilisation de ces produits.
Des marques telles que Procter & Gamble, qui commercialise les tampons Tampax, ont déjà pris des mesures volontaires pour indiquer la composition de leurs produits en réponse à une mobilisation citoyenne. Cette évolution réglementaire vise donc à garantir une protection maximale pour les utilisatrices de produits d’hygiène intime féminine.
Le décret entrera en vigueur le 1er avril, avec une période de transition jusqu’au 31 décembre pour permettre aux fabricants d’écouler les stocks existants conformément à la nouvelle réglementation.